La situation semble visiblement prendre une tout autre tournure aujourd'hui. En effet, un constat flagrant se dégage dans la nomenclature de la gestion du pouvoir avec l'omniprésence du secrétaire général à la présidence de la République qui , visiblement est devenu l'homme de toutes les décisions.

A l'heure où visiblement le plan d'action du gouvernement est mis en lumière dans le cadre d'une étude menée par l'organisation de Coopération et développement économique, il revient de jetter un regard panoramique sur la réelle incidence du poste de premier ministre dans cette république des "hautes instructions". En effet, le constat est alarmant et le moins que l'on puisse dire c'est que visiblement, John Ngute n'a plus la faveur des pronostics. Relayé au second rang, il ne passe plus un moment où même ses décisions ne sont plus prises considération du fait de l'omniprésence du secrétaire général à la présidence de la République qui, avec des "hautes instructions présidentielles" vient diluer le travail effectué par le premier ministre. Même si l'on peut se rendre à l'évidence que les décisions présidentielles ne se discutent pas mais s'applique ipso facto, il n'en demeure pas moins que le poste de premier ministre, qui est tout de même la troisième personnalité de la République après le chef de l'État et le président de l'Assemblée nationale, devrait tout de même bénéficier d'un capital confiance. On pourrait sans risque de se méprendre que cela est certainement orchestré par l'artificier en chef( Paul Biya), qui, au travers de cela hyper centralise son pouvoir et ne laisse que des miettes aux autres. Cette façon de faire , qui est une entrave grave démontre une fois de plus les travers d'une gestion boiteuse et calamiteuse du pouvoir en place.