Après sa sortie de prison où il a passé 2 ans pour avoir demandé aux camerounais de manifester pour réclamer le départ de Paul Biya, L'activiste Sébastien Ebala qui a vu la liberté vendredi 27 mai 2022, viens de publier un texte dans lequel il règle ses comptes à Paul Biya et envoie un message de reconnaissance aux Camerounais vivants au pays et plus particulièrement ceux de la diaspora. L'activiste ne fait pas dans la langue de bois et ne passe pas par quatre chemins pour tirer à boulets rouges sur le président Camerounais qu'il traite de "tyran génocidaire momifié" . Il martele avec une verve caustique que Paul Biya usurpe le pouvoir. << Je suis restée moi même malgré les menaces du régime génocidaires... Ils m'ont même attribué une fameuse lettre que j'aurai écrit à un président de parti politique au nom de Paul Biya qui usurpe le pouvoir illégalement... J’assume mon soutien aux autres combattants qui sont encore détenus arbitrairement dans les geôles infeste du génocidaire momifié Paul Biya le tyran >>, a-t-il fulminé dans son texte.
Pour finir Sébastien Ebala précise que ses opinions resteront les mêmes et remercie les Camerounais, plus particulièrement ceux de la diaspora qui lui ont apporté un soutien sans faille durant sa détention.
La rédaction de camerounweb.com vous propose ci-dessous l'intégralité du texte de l'activiste
“J’ai retrouvé ma liberté depuis le vendredi 27 mai 2022. Jour où mon mandat de dépôt avait été signe. J’ai assumé mes conditions pendant deux ans. Je suis restée moi même malgré les menaces du régime génocidaires. Malgré l'espionnage monté par les services de sécurité.
J'ai été torturé à mort pour que je livre le nom de Maurice kamto, le président élu. J’ai dit non. J’ai subi les coups des poings. J'ai été humilié. J’ai été déshumanisé pendant ce temps à la sécurité militaire par les hommes de Joël Émile bamkoui en sa présence. Et m'a fait comprendre qu'il pouvait me tuer et faire le rapport que l'opération s’est mal passé.
J’ai assumé. Aujourd’hui je suis libre dans ma tête. Dieu a été à mon secours pendant tout ce temps. Ils m'ont même attribué une fameuse lettre que j'aurai écrit à un président de parti politique au nom de Paul Biya qui usurpe le pouvoir illégalement.
Aujourd’hui les camerounais sauront la vérité sur l'histoire de cette lettre mensongère. Les responsables de cette mafia sont très bien connus. L’ONG qui a géré mes audiences pendant ma prison est bien le responsable avec la femme qui est à la tête de cette association des malfaiteurs.
Rien ne pourra me faire changer mes conventions. Ils m'ont pris deux ans de ma vie. Aujourd’hui dieu merci, je suis sorti vivant. J’ai pris mes responsabilités. Je les assumés fièrement avec beaucoup d'intérêt.
J’assume mon soutien aux autres combattants qui sont encore détenus arbitrairement dans les geôles infeste du génocidaire momifié Paul Biya le tyran.
Merci beaucoup à vous mes frères. Je reste dans ma logique de voir un Cameroun nouveau avec des personnes qui peuvent nous donner de l'eau potable, les bonnes route, les bons hôpitaux, les universités de qualité.
Pour le reste mon esprit reste le même. Merci beaucoup à mes frères de la diaspora avec les prières, le combat continue restons solidaire. L’union fait la force. Que dieu tout puissant bénisse le Cameroun et notre combat pour la libération”.