• Me Alice s’est exprimée sur France 24
• Elle révèle les sales dessous du ministre Atanga Nji
• Elle accuse entre autre le ministre de chantage et de faux et usage de faux
Me Alice est très préoccupée par les nouvelles décisions prises par les autorités camerounaises à l'encontre des organisations non gouvernementales installées au Cameroun. Invitée dans le journal Afrique de France 24 ce 30 septembre 2021, l'avocate accuse le ministre de l'administration Paul Atanga Nji de tenter de museler ces organisations.
« L’état des libertés aujourd’hui au Cameroun est totalement déplorable. Nous avons à la tête du ministère de l’Administration territoriale, quelqu’un qui ne supporte pas, le fait de ne pas inféodé les quelques bouches qui peuvent encore s’exprimer dans ce pays qui est dit démocratique », précise la juriste.
Me Alice Nkom ne porte visiblement pas le ministre de l’administration territoriale dans son cœur. En mondovision, elle rappelle le troublant passé du ministre accusé par les Camerounais d’avoir présenté à la face du monde des faux observateurs lors de la dernière élection présidentielle.
« C’est lui qui, à la fin des élections présidentielles de 2018 a présenté des faux observateurs qu’il a fait venir d’Europe pour dire que les élections s’étaient bien déroulées. Il aime bien les organisations des droits de l’homme, mais à condition qu’il puisse leur faire dire ce qui lui plait », a-t-elle confié.
Ces nouvelles exigences imposées aux organisations internationales intervenant au Cameroun constituent selon l’avocate un chantage auquel elle n’entend pas céder.
« Comme ce n’est plus le cas en ce moment, il ne sait plus quoi faire. Il se met hors la loi lui-même, parce que ce qu’il exige n’existe nulle part et cela ne se fera pas. Tout simplement parce que nous les organisations locales, nous appuyons d’autres organisations internationales pour que jamais, elles ne cèdent à ce genre de chantage », précise-t-elle.
France 24 porte visiblement la poisse au ministre de Biya. Lors de son dernier passage sur cette chaîne il s'est vu attribué malgré lui, le nom de Maurice Kamto, son adversaire politique.