Actualités of Thursday, 23 June 2022

Source: www.camerounweb.com

Cameroun : Boris Bertolt durement frappé

Le journaliste dit être en danger Le journaliste dit être en danger

Les internautes n’arrivent plus à retrouver la page Facebook de Boris Bertolt. Le lanceur d’alerte et journaliste a simplement disparu du réseau social américain. D’après Médiatude, c’est la deuxième page Facebook du journaliste qui vient de disparaître en quelques jours.

Le Courrier du Cameroun de son côté explore la piste d’un piratage informatique. «Le lanceur d'alerte Boris Bertolt a t'il été ciblé par des hackers.. Depuis plusieurs heures, les pages de l'ancien journaliste des quotidiens Le Jour et Mutations, sont hors de portée, sur Facebook. Selon des informations diffusées en ce moment sur la toile, les comptes du lanceur d'alerte ont été désactivés, informations à prendre avec des pincettes, d'autant plus que le courrier du Cameroun s'est retrouvé dans la même situation, pendant plusieurs jours, avant l'intervention de nos ingénieurs basés en Grande Bretagne ».
Il y a quelques jours Boris Bertolt déclarait être en danger. « Selon des sources concordantes, des hauts fonctionnaires de l’Etat du Cameroun ont décidé d’en finir avec moi. Il ne s’agit pas d’une opération officielle mais informelle commanditée par un clan au cœur de l’appareil d’Etat. Ce que l’on sait pour l’instant c’est que des individus bien formés ont été mis en mission depuis le Cameroun pour me régler des comptes. Il ne s’agit pas d’un jeu », avait-il déclaré avant de donner plus de détails sur ses potentiels détracteurs.

« Des informations qui rejoignent les propos d’un autre haut cadre d’administration dont je préfère taire le nom pour l’instant qui affirmait récemment : « très bientôt, il ne sera qu’un triste souvenir ».
Cependant à ces individus, qu’ils sachent que je ne céderai rien sur les luttes qui sont miennes. A mon âge, il est plutôt louable d’avoir des convictions affirmées et affichées. Les luttes présentent toujours des risques. Il faut parfois les assumer. Martin Heidegger disait : « Dès qu’un homme est né, il est assez vieux pour mourir »., conclut-il.