• Calixthe Beyala dénonce la pauvreté au Cameroun
• L’écrivaine accuse les intellectuels du Cameroun
• Elle était pourtant bien introduite dans le sérail
Calixthe Beyala ne décolère pas. Depuis quelques temps, l’écrivaine multiplie des attaques contre le régime Paul Biya. Dans une nouvelle publication elle dénonce la pauvreté ambiante au Cameroun dans tous les secteurs.
« Les camerounais sont de gros travailleurs, ils travaillent tout le temps, curieusement, ils sont pauvres, allez savoir pourquoi. Au Cameroun, le brave peuple travaille 24/24 , rien jamais ne manque. Par ici, nos paysans vont au champ dès les cinq heures du matin, ils inondent nos marchés et nos trottoirs de nourriture, mais ils sont pauvres, expliquez moi ce qui dysfonctionne », déplore l’écrivaine qui accuse les intellectuels qui selon elle se verse dans le tribalisme au lieu de penser le développement de leur pays.
« Par ici, nos commerçants ouvrent boutique du soir au matin et ils tirent le diable par sa vilaine queue, j'aimerais qu'on m'explique pourquoi. Par ici, nos diplômés sont brillants, ils peuvent te réciter Aristote ou Pascal, Chateaubriand ou Montesquieu. Ils tutoient Karl Max, alors je ne comprends pas pourquoi, ils se font les chantres du tribalisme et débitent des insanités à longueur de temps. Par ici au Cameroun, il y a de si belles choses qui côtoient l'horreur, expliquez moi pourquoi », ajoute-t-elle.
La candidate malheureuse à la tête de l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF), publie sur les réseaux des messages critiques vis-à-vis du pouvoir de Yaoundé. Considérée plutôt comme proche des barons du régime, Beyala dénonce la répression des citoyens qui selon elle, résulte du type de gouvernance choisi par les dirigeants.
« Si l'ADN d'un système politique est constitué de vol, de prostitution, de pillage, de banditisme, alors son mode de fonctionnement à l'endroit du citoyen est la répression.
PS ; inutile de me faire du chantage ; l'homme qui m'a offert le ciel n'est pas camerounais », a-t-elle écrit avant de préciser en commentaire qu’ « ils veulent mettre les gens dans le silence, c'est leur problème, je m'en fiche ».
Etoudi invite des prostituées à la CAN
Les Camerounais sont choqués d’apprendre que la présidence de la République à financer aux frais du contribuable, le séjour des femmes qui se font appelées prostituées sur les réseaux sociaux. En effet une note du directeur du cabinet civil de la présidence de la République qui se retrouve sur les réseaux sociaux indique que les nommées Mme Zomo Bem Aline Marie Christine, Mme Biakmen Mbiayi Laure Patricia et Mme Bil’lo Efoua Elisaneth seront au Cameroun pour une « mission spéciale ».
Prostitution
Déjà le 14 décembre, Zomo Bem Aline Marie Christine impliquée dans plusieurs scandales sexuels a annoncé avec fierté sa désignation parmi les influenceurs retenus pour la 33ème édition de la CAN qui démarre après demain. Elle confirme son statut de prostituée et se moque de ses camarades qui n’ont pas été retenues par le gouvernement. A l’entendre, il faut être une prostituée de haut niveau pour faire partie des influenceurs de retenus pour la CAN 2021.
« La vraie diaspora sera à la CAN. On saura qui est influenceuse. Qui influence qui. On saura qui est qui à la CAN. C'est la CAN qui dira si tu es une vrai vendeuse de piment (prostituée ndlr. Est-ce que tu es invité? », a-t-elle déclaré dans une vidéo.
L’ancienne candidate malheureuse à la présidence de la Fecafoot, Marlène Emvoutou faisait partie des premières personnalités à dénoncer le choix des influenceuses retenues pour la CAN 2021. Si elle n’a pas tardé sur les affaires de mœurs qui entachent l’image de la quasi-totalité de ces femmes, elle a tout de même fait remarquer leur incompétence à travailler sur un tel projet.
« A cet effet, l'actualité de nos Web influenceuses depuis leur désignation, nous démontre à suffisance qu'il n'y a aucune plus-value que notre pays engrange en associant leur image, à cet événement qui a coûté des milliards aux contribuables camerounais. Les pauvres influenceuses croyaient que c'était une occasion d'avoir des billets gratuits dans les tribunes vip, des badges d'accès à certains lieux réservés pendant la Can et snaper. Or, il s'agissait en réalité d'une mission de communication institutionnelle, qui nécessite des connaissances et de l’expérience », avait-elle déclaré.