Ludovic Fonkoua a quitté son village FongoTongo dans la région de l'Ouest du Cameroun pour s’installer à Douala en 2016. Lorsqu'il a pu s’offrir le transport, il pris la route pour Douala , la ville où tout est possibles. À son arrivée, il a 5 000 Franc cfa en poche, un sac mbandjock contenant deux jeans et deux chemises, et c’était tout ce qu’il possédait. Aujourd’hui, quatre ans après son arrivée à Douala, Ludovic gagne près d’un million de Fcfa par mois et ce grâce à la vente ambulante.
Comment est-il passé, en quatre ans, du revenu de 20 Milles par mois à 1 million par mois ?
Arrivé à Douala chez son oncle, Ludovic a trouvé un emploi à la boulangerie Alfred Saker de Deido la où il gagnait 20 milles par mois. Dans son quartier, il a remarqué des voisins qui avaient besoin du pain d’une certaine qualité mais n’avait pas toujours le temps d’aller à la boulangerie. Il s’est donc porté garant de leur apporter du pain chaque soir à son retour du boulot en échange de quelques pièces. Mais la demande a doublé, puis triplé, et ne faisait que augmenter au point où il a décidé d’en faire une activité rentable.
Au cours de son sixième mois d’activité, Ludovic a exploré les points de circulation les plus populaires de Douala et a décidé de s’installer à Rond-point Deido . Il a commencé à vendre 10 cartons de gâteaux par jour, soit plus du triple de ses ventes quotidiennes moyennes précédentes, et son revenu mensuel est passé à 150 000 Fcfa.
Après avoir constaté que Douala était un marché juteux, Ludovic est retourné dans son village et est rentré à Douala avec des jeunes sans emploi. Son histoire a fait le tour du village. les jeunes, hommes et femmes, sont tombés amoureux de son aventure Doualaenne. Il est reparti à Douala avec douze jeunes d’entre-eux, et ceux-ci l’ont admiré, se sont appuyés sur lui et l’ont laissé les guider. Avec eux, Ludovic Fonkoua a créé une société informelle de distribution. Il achetait des cartons de gâteaux et des sacs de pain à la boulangerie, en gros et les détaillait en dégageant 30% de profit. En plus d'offrir aux jeunes qu'il a ramenés du village un rêve auquel aspirer il payait leur logement et organisait régulièrement des dîners après une longue journée de course sur les routes ensoleillé de Douala.
Aujourd’huir Ludovic a aidé plus de 200 jeunes à s’en sortir dans la ville de Douala et lui même gagne plus d’un million de bénéfice par mois grâce aux ventes ambulantes.