Actualités of Wednesday, 5 January 2022

Source: www.camerounweb.com

Cameroun: Celestin Djamen compare Kamto à Jean Miché Kankan

Celestin Djamen compare Kamto à Jean Miché Kankan Celestin Djamen compare Kamto à Jean Miché Kankan

• Célestin Djamen était sur ABK Radio

• Il compare Kamto à un himoriste

• Celestin Djamen s’oppose à Paul Biya


Invité dans les studios d’ABK Radio mercredi 05 janvier 2021, Célestin Jamo Djamen ne s’est pas fait prier pour tirer à boulet rouge sur le président du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun (MRC), Maurice Kamto. Dénonçant les décisions politiques de son ancien leader qu’il juge illogiques, Djamen s’amuse à comparer Maurice Kamto avec les humoristes camerounais. Selon lui, Maurice Kamto « a atteint des sommets de l’incohérence ».

« Maurice Kamto ne peut pas en même temps combiner en lui les personnages de Jean Miché Kankan (humoriste camerounais décédé en 1997 , Ndlr), Nyangono du Sud et Mayi Matip », a-t-il déclaré.

Evoquant la situation de ces anciens camarades poitiques lourdement condamnés pour « insurrection » et « atteinte à la sureté de l’Etat », le président du parti politique Alliance patriotique républicaine (APAR), estime que les militants du MRC ont péché en appelant au départ de Paul Biya. Toutefois, il demande leur libération.

« Il faut que les militants du MRC soient libérés même s’ils ont commis des erreurs, en appelant par exemple à déloger le président de la république », a-t-il laissé entendre.

Contre les statuts spéciaux

Celestin Djamen a également commenté l’actualité marquée par le discours du chef de l’Etat, Paul Biya. Il regrette le statut spécial accoré par le président de la République aux régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest. L’ancien cadre du MRC estime que toutes régions du Cameroun connaissent des difficultés.
« le président Paul Biya a parlé du statut spécial dans son discours mais je suis contre cela. Toutes les régions souffrent au Cameroun, il y a un problème de gouvernance et non un problème spécifique à une région. Donc il n’y pas de statut spécial à octroyer à nos frères des régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest. Il faut résoudre la crise anglophone comme une crise Camerounaise », a-t-il indiqué.