L’ambassadeur du Brésil au Cameroun, son excellence Nei Futuros Bitencourt a effectué une visite la semaine dernière (16 au 22 novembre 2015) dans les locaux du journal Le Quotidien de l’Economie à Yaoundé. A en croire Le Quotidien de l’économie qui rapporte cette information dans son édition du lundi 23 novembre 2015, il s’agissait d’une visite de prospection qui avait pour objectif «d’explorer pour le secteur privé brésilien, des pistes éventuelles pour nouer des partenariats avec des média camerounais».
«Il faut aller au-delà de échanges et voir comment collaborer pour que les entreprises de notre secteur privé découvrent le journal et les opportunités d’affaires offertes par le Cameroun», a affirmé l’ambassadeur Nei Futuro Bitencourt.
Pour le diplomate, il est question d’envisager «des mécanismes de collaboration entre les opérateurs économiques du Brésil et les médias Camerounais qui peuvent leur assurer une visibilité certaine dans le pays». L’objectif étant à terme, rappelle le journal «d’accéder, via le Cameroun, au marché sous-régional de la Cemac et à celui de l’Afrique de l’ouest». «Notre intention est d’attirer l’attention des entrepreneurs brésiliens sur les médias Camerounais notamment votre journal», a confié le diplomate brésilien.
A propos de la coopération, entre le Cameroun et le brésil, l’ambassadeur Nei Futuro Bitencourt pense que «les deux pays ont intérêt à intensifier leur coopération économique, bien que la balance commerciale soit largement favorable au brésil».
«Tout comme le Cameroun en Afrique Centrale, le Brésil est le plus grand État d’Amérique latine avec plus de 200 millions d'habitants et une superficie de 8 514 876 km2. C’est également la locomotive économique naturelle de cette région avec un produit intérieur brut estimé en 2014 à 2 353 milliards de dollars. Leader mondial de l’agrobusiness, le Brésil peut utilement aider le Cameroun dans sa marche vers l’agriculture de seconde génération. C’est également un pays qui monte en puissance dans l’industrie aéronautique», conclut le journal.
Béatrice Kazé