Actualités of Monday, 22 August 2022

Source: www.camerounweb.com

Cameroun/Éducation : près de 500 établissements scolaires clandestins fermés

Image illustrative Image illustrative

C’est à travers deux arrêtés ministériels signés par le ministre de l’Éducation de base(Minedub) et le ministre des Enseignements secondaires(Minesec), que ces écoles et collèges ont été notifiés de leur fermeture.
Le Pr. Laurent Serge Etoundi Ngoa, ministre de l’Education de base, dans un arrêté, a sommé 326 écoles de fermer leurs portes. Sa collègue du ministère des Enseignements secondaires, le Pr. Pauline Nalova Lyonga, a quant à elle, fermé 117 collèges. C’est au total 443 établissements qui sont priés de plier boutique à 3 semaines de la rentrée scolaire 2022-2023, prévue le 5 septembre prochain. Plusieurs motifs sont à mettre à l’actif de ces fermetures, notamment, des faux actes de création, des fonctionnements sans autorisations de création et d’ouverture, une absence de démarcation entre le secondaire et le primaire, un environnement non propice à l’activité scolaire, le fonctionnement dans un site d’emprunt, le défaut d’acte d’extension pour la section francophone ou anglophone, le défaut d’extension pour la section primaire bilingue et un cas d’école logée dans une maison d’habitation. Des équipes des deux ministères sont attendues sur le terrain dans les prochains jours pour faire appliquer ces mesures avant la prochaine rentrée.
Comme chaque année, les départements ministériels en charge de l’éducation procèdent à ces fermetures mais le phénomène va grandissant. En 2021 par exemple, 179 écoles primaires clandestines avaient été fermées par le Minedub contre 326 en 2022. Nalova Lyonga avait procédé à la fermeture de 81 collèges clandestins, contre 117 en 2022.
Si l’initiative est salutaire, les parents n’ont pas toujours la bonne information et tombent dans le piège. Les ministères concernés devraient mettre à la disposition des parents, la liste des établissements concernés par ces sanctions. Ceci éviterait aux parents d’y aller perdre inutilement de l’argent par ces temps qui courent.