À quelques jours de la rentrée scolaire, de nombreux parents sont dans les interrogations sur le choix d’un établissement pour leur progéniture. De ce fait, il est donc important de faire un choix judicieux pour permettre à l’enfant d’avoir une formation de qualité. Cependant, la floraison, voire la multiplicité des établissements clandestins au Cameroun revient toujours à chaque début de rentrée scolaires. Qu’est ce qui explique ce phénomène ?
Cette question pourrait facilement trouver une réponse dans la volonté de certaines personnes à se faire pleine les poches dans cette période extrêmement lucrative. Toutefois, on pourrait poser un doigt accusateur sur les pouvoirs publics camerounais et plus particulièrement les deux ministères responsable de l’éducation de la jeunesse de ce pays que sont le ministère des enseignements secondaires et celui de l’éducation de base.
En effet, il est démontré que la plupart des établissements dits clandestins ne peuvent fonctionner que si ces derniers ont des complicités au sein de l’appareil décisionnel qui délivre de fausses autorisations d’exercer à ces établissements. Le comble avec cet état de choses c’est le fait que certains parents, visiblement naifs et n’ayant pas la bonne information se retrouvent généralement en train d’inscrire leurs enfants dans ces écoles clandestins. Résultat des courses : lorsque ces établissements se retrouvent sous le coup de sanctions, les parents n’ont que leurs yeux pour pleurer.
D’ailleurs pour cette rentrée scolaire, les ministres de l’éducation de base et des enseignements secondaires ont annoncés conjointement la fermeture de près de 500 établissement scolaires par décision, prétextant que ces derniers sur le procès circonstanciellement ouvert fonctionnaient en marge de la réglementaire. La question qu’il faut se poser est celle de savoir, ce que feront ces parents qui ont déjà inscrit leurs enfants dans ces écoles ? Attendons de voir.