Mora, chef-lieu du département de la Vina dans la région de l’Extrême-Nord, vient d’abriter le deuxième forum sur les opportunités économiques pour les jeunes de la région. Organisé par le bureau régional du Conseil national de la jeunesse du Cameroun (CNJC), les échanges étaient axés sur le thème: «Pour une jeunesse entreprenante et résiliente à l’extrémisme violent».   Selon Djagra Ibrahim, président régional du CNJC pour l’Extrême-Nord, le but visé par ce forum est de créer un cadre de dialogue intergénérationnel et de concertation entre les jeunes, les décideurs et les experts sur les questions d’opportunités d’emplois et de création d’entreprises, lit-on dans les colonnes du quotidien gouvernemental Cameroon Tribune, parution du mardi 2 février 2016. Ont pris part à ce forum, des personnes ressources venu du Fonds national de l’emploi (FNE), des ministères de l’Emploi et de la Formation professionnelle, de la Jeunesse et l’Education civique, ainsi que des Petites et moyennes entreprises; sans oublier les responsables des projets et programmes tels que le PAJER-U, l’ACEFA et bien d’autres encore basé à l’Extrême-Nord.   L’on a également noté la présence du 2ème adjoint préfectoral du Mayo-Sava, Toudje Voumo. D’après ce dernier, au Cameroun, le chômage et le sous-emploi des jeunes, plus particulièrement des jeunes défavorisés est une préoccupation fondamentale pour le gouvernement et les partenaires au développement engagés dans la lutte contre le chômage et la pauvreté. Il a fait remarquer qu’il existe de nombreuses opportunités de création d’emplois aussi bien dans les zones urbaines que rurales.   «Cette rencontre a donné l’opportunité à la centaine des jeunes venus des trois arrondissements (Mora, Kolofata et Tokombéré) du département du Mayo-Sava et les représentants des organisations expertes dans l’entreprenariat, de discuter sur les idées et bonnes pratiques en matière de recherche d’emploi et de création d’entreprise», informe le journal.   Le CNJC a pour but la promotion et l’épanouissement des jeunes au Cameroun par un rôle consultatif, proactif et représentatif auprès des institutions nationales et internationales agissant sur les questions de jeunesse. Il est chargé de mettre en synergie des organisations de jeunesse du Cameroun afin d’accroître la créativité des jeunes et d’optimiser leur potentiel d’action et de participation au développement. Il doit également jouer un rôle d’interface entre les organisations de jeunesse d’une part; les pouvoirs publics et les institutions internationales agissant sur les sujets relatifs à la jeunesse, d’autre part préparer et assurer la représentation des organisations de jeunesse aux concertations locales, nationales et internationales.   Onana N. Aaron