Dans la dernière partie de son interview accordée à Jeune Afrique, Grégoire Owona s'est exprimé sur la controverse actuelle impliquant les évêques catholiques et sur l'organisation future du RDPC.

Concernant la tenue d'un éventuel congrès du parti avant la présidentielle, le secrétaire général adjoint du RDPC est resté évasif, indiquant simplement qu'"un congrès aura lieu dès que la nécessité se fera sentir."

Sur la question sensible des relations entre le gouvernement et l'Église catholique, Owona a tenu à clarifier la position officielle. "Le gouvernement n'a jamais estimé que les évêques n'ont pas d'opinion à donner sur la gestion de la cité", a-t-il affirmé à Jeune Afrique. Il a cependant critiqué "la véhémence de certaines prises de position focalisées sur le seul enjeu présidentiel."
Le ministre du Travail s'est dit personnellement "choqué de voir un évêque glorifier et invoquer Satan dans une église" et "surpris d'en voir un autre en colère", rappelant que "la catéchèse nous enseigne que la colère est mauvaise conseillère."

Il a conclu en appelant à l'apaisement : "Nous devons retrouver la sérénité pour mieux préparer l'élection présidentielle. C'est notre vœu, celui du gouvernement et de la majorité des Camerounais."