A la retraite depuis un moment, Maurice Aurélien Sosso aurait des ambitions politiques. C’est ce que révèle Boris Bertolt dans ce texte.

COMMENT L’ANCIEN RECTEUR DE L’UNIVERSITÉ DE YAOUNDÉ 1, MAURICE AURÉLIEN SOSSO SE BAT BEC ET ONGLE POUR OBTENIR LE POSTE DE MINISTRE

En Mars 2024, avec la nomination et l'installation d'un nouveau Recteur à l'université de Yaoundé 1, le corps enseignant, les personnels administratifs et les étudiants espéraient refermer le dossier tumultueux d'un épisode managerial chaotique. Il régnait une atmosphère d'enfer dans cette institution universitaire. Il nous souvient de la sortie de Sosso, pour se défendre des accusations de tortionnaire, au 20h d'Équinoxe Tv qui disait,《 en tant que Recteur je suis le garant de la discipline dans son université 》. L'opinion le lui concédait alors malgré le climat délétère et accusait certains enseignants, que Sosso a, finalement et illégalement licencié, par abus de pouvoir, comme étant les auteurs du climat délétère à l'Université Yaoundé 1...

Cependant, depuis qu'il [Sosso] a pris sa retraite et qu'il est allé s'installer dans son village à Tondè, les mêmes accusations ont immédiatement refait surface pendant que Yaoundé s'est apaisée. Les perturbations qui y régnaient ont déménagé à Yabassi. D'abord, Sosso a arraché une chefferie, ensuite divisé le canton en deux au point où, les vrais chefs n'en veulent plus ! De chef de bloc à chef de deuxième degré, c'est quand même une usurpation et une forfaiture d'une extrême grossièreté inacceptable. Tout ceci dans l'espoir de montrer une notoriété et une management de poigne pour espérer être nommé ministre, car dit-on, ça lui donnerait une assise politique.

Sosso est tellement obnubilé par l'idée d'être nommé Ministre que çà en est, inexonérablement, une avidité obsessionnelle. Pour y parvenir, il broie les carrières des originaires Yabassi et Nkam, qui, selon lui, pourraient être un danger à sa nomination (Pr Bonny et Pr Mandob, en sont des victimes). Sosso s'attaque même à des ministres qui, selon lui, font ombrage à sa nomination (Pr Mouelle Kombi : originaire de Yabassi, est calomnié et lui, Sosso, monte ministre par remplacement numérique espérant entre autre remplacer le Dr Malachi Malaouda, MINSANTÉ.

Il a siphonné les caisses de l'Université de Yaoundé 1 au point où, le premier Conseil d'administration post-Sosso à l'Université de Yaoundé 1 a révélé un détournement de, FCFA : plus de deux milliards. Cet argent a été versé à des réseaux mafieux pour acheter un poste de Ministre. Inutile de dire à quel point Sosso a abîmé l'Université de Yaoundé 1. A son départ, cet établissement public ne ressemblait à rien de plus qu'un champ dd ruines, où désolation et pourriture se targuent de damer la pion au moindre espoir.

Malgré qu'il soit à la retraite, après 12 ans de règne sans partage à Yaoundé 1, maladif comme il est, Sosso continue de carresser le rêve d'un poste ministériel, car il a versé 850 millions à ses réseaux à la présidence pour acheter ce poste. Ses fantasmes d'être MINISEP semblent s'être évanouis. Tout l'argent froduleusement gagné avec des sociétés prête-nom et dans des marchés fictifs à l'Université de Yaoundé 1 sert à payer la presse à gage pour détruire l'image de certains ministres, montrer qu'ils seraient incompétents et désavoués afin que son dossier passe en pôle position pour une nomination à l'un de ces postes-là.

En divisant son canton, à Yabassi, dans le Nkam où il est froduleusement passé de chef de bloc (chef de quartier) qu'il a d'ailleurs arraché au forceps, à chef de canton, c'était pour devenir chef de deuxième degré. Puisqu'il aurait appris que les dossiers de propositions à des postes de ministre sont prioritaires lorsque les proposés sont chefs traditionnels. Il en a fait un objectif depuis sa retraite. D'où tous les bruits qui ressortent du Nkam à Yabassi ces derniers temps.