La visite du ministre nigérian de l’intérieur, abdulrhaman Bello Bandazau a permis aux deux pays d’affiner leurs stratégies pour l’éradication totale de la secte.
Avant le huis-clos des deux parties hier dans la salle des conférences du ministère de l’administration territoriale et de la décentralisation (minatd), il y a eu échange des civilités. Dans son allocution de bienvenue, le minadt, rené-emmanuel Sadi, a rappelé le contexte dans lequel arrive abdulrhaman Bello Bandazau au Cameroun, marqué par des attaques répétées de Boko haram, qui, depuis plusieurs mois, est entré dans une logique de guerre asymétrique.
Le ministre de l’administration territoriale et de la décentralisation a rappelé que la lutte contre l’insécurité n’est pas seulement une affaire sensible, mais elle constitue un grand challenge pour le Cameroun et le Nigeria.
D’où, selon lui, l’impérative nécessité de la concertation pour préserver les bonnes relations et mieux gérer les questions d’intérêt commun. René Emmanuel Sadi a préconisé de mettre en avant les affinités entre les deux pays et de regarder l’avenir avec confiance d’autant plus que les deux chefs d’état ont déjà par le passé, montré la voie à suivre.
C’est pourquoi, les échanges doivent répondre aux attentes des deux peuples. Le ministre nigérian de l’intérieur ne pense pas le contraire, lui qui estime que la pacification des zones de conflits doit respecter les valeurs léguées par les ancêtres, notamment la cohabitation et le respect de la vie humaine. « Les adeptes de Boko haram ne sont pas des citoyens normaux. D’ailleurs, bientôt, on n’en parlera plus », a estimé l’hôte du Cameroun.