• Dubaï Porta Potty – Grève des enseignants

• Auréole Tchoumi en parle

• Dans les deux cas, il tire sur le gouvernement

Le journaliste camerounais de ABK Radio, Auréole Tchoumi n’a pu s’empêcher de commenter le scandale sexuel ahurissant surnommé Dubaï Porta Potty. Il tient principalement pour responsable le gouvernement camerounais.

L’homme de média était au studio dans la matinée du mercredi le 11 mai 2022. Il a également évoqué la grève des enseignants et la dernière sortie du ministre de l’Administration territoriale qui demande aux gouverneurs des régions de museler les enseignants grévistes.

Parlant du mouvement On a trop supporté (OTS) : Le ministre de l’Administration territoriale n’a rien à faire dans une situation qui concerne les ministères autres que l’administration territoriale. Paul Atanga Nji n’est pas le Premier ministre du Cameroun, il doit stopper cette immiscion qui a coûté à l’Etat une crise sécuritaire âgée de 06 ans aujourd’hui.

Concernant l’affaire Dubaï Porta Potty, la pauvreté n’est pas un problème, c’est l’éducation qui fait problème. L’Etat ne subventionne pas les jeunes promoteurs de startup mais donne de l’argent aux femmes qui marchent nues. On l’a vu pendant la CAN.

Tout le monde au Cameroun rêve de jouer hors de ce pays pour espérer un lendemain meilleur, sinon vous êtes footballeur le matin et ferrailleur le soir. L’absence de régulation de nos chaînes locales concourent à renforcer le clou avec l’invasion des films à l’eau de rose dans l’offre télévisuelle camerounaise. Ces séries mi érotiques, mi pornographiques influent de manière significative dans l’éducation des enfants. C’est de cela que découlent les pseudos modèles dites "influenceuses" qui ne sont que des fières consommatrices de vomi et de "crotte humaine".

'La BAS est lâche' – Auréole Tchoumi

La Brigade anti-sardinards (BAS) est un mouvement au sein des diasporas qui boycotte les artistes qui soutiennent le président réélu Paul Biya. C’est depuis la fin de la présidentielle camerounaise du 07 octobre 2021 qu’elle s’est constituée. La BAS est en train d’appeler au boycott du concert à venir de la chanteuse Decca Grace. L’initiative n’est pas du gout de certaines personnes, en l’occurrence le journaliste Auréole Tchoumi.

Mercredi matin sur les de ABK Radio, l’homme de média a expliqué que les actions de la Brigade anti-sardinards (BAS) sont dangereuses pour la cohésion nationale.
En réalité, c’est de l’annonce du boycott d’une tournée européenne de l’artiste Decca Grace par les activistes camerounais dont il est question.

« Parlant de la cabale de la Brigade anti-sardinards contre Decca Grace, je trouve que la Brigade anti-sardinards est lâche. La BAS a le droit d’être le tribunal du peuple, mais personne ne passe sous le prisme de l’interpellation ».

Le journaliste Auréole Tchoumi ne s’est pas uniquement contenté de lâcher ces mots. En direct sur les antennes, il a placé d’autres mots que voici.

Les membres de la BAS disent qu’ils vont boycotter le concert de Decca Grace le 13 mai prochain. C’est de leur droit de boycotter, mais je ne suis pas d’accord sur le fait qu’ils disent qu’ils utiliseront tous les moyens afin de se faire entendre. Que veulent-ils dire par là ?

Montrez-moi un seul forage construit par la BAS. Montrez-moi une école ici construite par la BAS. On n’a pas demandé aux gens de la BAS de parler à notre nom… Quelle est la vision de la BAS ? La BAS c’est quoi au juste ? Un parti politique ? Une association ? Un mouvement ? Ce que la BAS fait est dangereux. Quand vous voulez boycotter Decca Grace c’est pour qu’elle fasse quoi ?