Actualités of Monday, 25 July 2022

Source: www.camerounweb.com

Cameroun : Paul Biya règle enfin ses comptes à Reporters Sans Frontières

Paul Biya règle enfin ses comptes à Reporters Sans Frontières Paul Biya règle enfin ses comptes à Reporters Sans Frontières

En matière de liberté de presse, le Cameroun occupe le 118ème rang sur un total de 180 pays en observation par Reporters Sans Frontières. L’ONG internationale classe également le Cameroun parmi les pays où il est dangereux de pratiquer le métier de journaliste. Ces mauvaises notes attribuées au Cameroun ne sont pas du goût du président de la République Paul Biya. Dans le cadre du séjour officiel d’Emmanuel Macron au Cameroun, le cabinet civil de la présidence de la République a sorti un dossier de presse dans lequel il tire à boulet rouge sur Reporters Sans Frontières accusée de déformer la réalité.

Paul Biya est également en rage encontre certains médias locaux qui selon lui, orchestrent des campagnes d’instrumentalisation contre les militaires camerounais qui combattent les groupes armés séparatistes (régions du Sud-Ouest et Nord-Ouest) et Bokoharam.

CamerounWeb vous propose quelques extraits du document


L’espace médiatique : un vaste champ de liberté d’expression

Le Cameroun compte à date près de 600 organes de presse écrite, plus de 200 radios commerciales et communautaires, et près d’une quarantaine de chaines de télévision privées et publiques. Un espace médiatique florissant jouissant d’une liberté de ton et d’une totale autonomie éditoriale. Au regard de la violence des critiques observées au quotidien à l’endroit du gouvernement et des autorités publiques, le Cameroun est assurément un des rares pays au monde où les professionnels de la presse bénéficient pleinement des libertés qui leur sont garanties par la loi.

Au mépris de la réalité factuelle, certaines ONG à l’instar de «Reporter Sans Frontières», ne s’embarrassent pas de mauvaise foi pour présenter le Cameroun curieusement comme un pays dans lequel la presse est muselée Par ailleurs, certains médias étrangers s’abreuvent auprès d’une certaine presse nationale à la solde de l’opposition politique extrémiste, et confondent régulièrement la réalité des faits à la propagande politicienne contre le pouvoir camerounais. Des campagnes d’instrumentalisation de l’opinion publique contre les Forces camerounaises de Défense et de Sécurité sur les multiples fronts de guerre contre les terroristes de Boko Haram dans l’Extrême-Nord et les terroristes sécessionnistes dans les régions du Nord-ouest et du Sud-ouest, sont ainsi alimentées par ces médias à la solde des courants politiciens Toutes choses inimaginables dans des démocraties occidentales en situation de guerre.