C'est la quintessence du communiqué signé, le 2 décembre dernier, par le délégué général à la Sûreté nationale, Martin Mbarga Nguélé. Le document fixe les modalités d'organisation et de déroulement des concours des commissaires, officiers, inspecteurs et gardiens de la paix.
Dans le souci de renforcement de la sécurité des personnes et des biens sur l'ensemble du territoire national, le président de la République, Paul Biya, a donné son accord pour le recrutement de 2500 jeunes camerounais dans le corps des fonctionnaires de la Sûreté nationale, pour l'année 2022. Selon le communiqué du délégué général à la Sûreté nationale, Martin Mbarga Nguélé, 2500 places sont disponibles au sein de la police nationale. Le concours en question concerne les jeunes des deux sexes pouvant postuler pour 04 grades à savoir, les commissaires, les officiers, les inspecteurs et les gardiens de la paix.
Pour les élèves commissaires de police, 100 places sont à prendre (50 élèves commissaires de police directs dont 03 médecins généralistes et 02 psychiatres; et 50 élèves commissaires de police spéciaux).
Pour les élèves officiers de police, 150 places sont disponibles (100 élèves officiers de polices directs et 50 élèves officiers de police spéciaux). Quant aux élèves inspecteurs de police, 500 places sont prévues (400 élèves inspecteurs directs et 100 élèves inspecteurs spéciaux). Enfin, 1750 places sont disponibles pour les élèves gardiens de la paix.
D'après le communiqué du Dgsn, les dossiers de candidature seront reçus dans les 10 chefs-lieux de région, du 19 décembre 2022 au 17 février 2023. Les épreuves écrites des élèves commissaires et élèves officiers sont programmées au centre unique de Yaoundé respectivement le samedi 25 février 2023 pour les élèves commissaires de police; le samedi 4 mars 2023 pour les élèves officiers de police. Quant aux épreuves écrites des concours des élèves inspecteurs de police et élèves gardiens de la paix, elles se dérouleront dans les chefs-lieux de région suivant : le samedi 11 mars pour les élèves inspecteurs de police ; et le samedi 25 mars 2023 pour les élèves gardiens de la paix. Martin Mbarga Nguelé invite par conséquent les postulants à s'informer de manière appropriée sur les processus de recrutement ainsi lancé, s'agissant notamment des modalités d'inscription, de constitution et de dépôt de dossiers de candidature. Il est recommandé à cet effet, aux concernés de suivre particulièrement les tranches d'antenne de la Cameroon radio and television (Crtv) réservées à la Sûreté nationale, notamment les émissions « Canal police » et « Au service de tous et de chacun ». Le Dgsn invite les candidats à la vigilance face aux actes d'arnaque. Ces derniers sont également encouragés à consulter le site de la Dgsn www. Dgns.cm.gov, pour plus d'informations.
Il faut souligner que, la nécessité de renforcer les effectifs dans le corps de la Sûreté nationale s'impose comme un impératif catégorique. Ce n'est un secret pour personne, la protection des personnes et de leurs biens incombe aux pouvoirs publics à travers ses bras séculiers que sont la police et l'armée. Le renforcement des effectifs est une nécessité vitale au regard des urgences de l'heure (troubles et crises sécuritaires dans les régions du Nord-ouest, du Sud-Ouest et de l'Extrême-nord). L'on n'oublie pas le flux des réfugiés centrafricains qu'il faut contenir dans la région de l'Est, ainsi que les rebelles. A cette liste, il faut ajouter la montée en puissance de la criminalité et du grand banditisme qui tendent à imposer leur loi dans les grandes métropoles du pays. A la fin, le recrutement des jeunes au sein du corps de la Sûreté nationale pour juguler l'épuisement du personnel, est donc nécessaire, car elle résout en partie l'épineuse question du chômage en milieu jeune.