Samuel Tony OBAM BIKOUE, tel est son nom. Originaire du département de l'Océan, à Kribi, au Cameroun, cet individu n’est rien d’autre qu’un feyman. Il ne fait rien d’autre de sa vie que d’abuser des honnêtes citoyens. Jusqu’ici méconnu des Camerounais, il a été propulsé sur le devant de la scène après que le président de la République, Paul BIYA, l’ait cité comme référence pour la jeunesse dans son discours d’hier. Une manière pour Paul BIYA, qui a lui-même enterré l’avenir des jeunes depuis 43 ans, de leur conseiller d’exceller dans la feymania et les anti-valeurs. Une situation qui ne surprend guère, surtout lorsqu’on sait que, depuis son accession à la magistrature suprême, le président a plongé le pays dans une corruption et des détournements de fonds publics sans précédent.
Les Camerounais ont donc suivi, médusés, l’allocution du chef de l’État où le nom de Tony OBAM a été cité comme un exemple à suivre, alors qu’il n’a à son actif aucun fait d’armes positif. En dehors de ses activités de feyman, Tony OBAM, que certains présentent à tort comme un entrepreneur agricole, ne possède même pas un centimètre carré d’exploitation. Il n’est qu’un homme de paille de Gabriel MBAIROBE, ministre de l’Agriculture et du Développement rural (MINADER). Par le passé, il a également été très proche de Samuel Eto’o, président de la Fecafoot, mais aujourd’hui, les deux hommes sont en froid. Par ailleurs, Tony OBAM doit d’importantes sommes d’argent à plusieurs entrepreneurs camerounais.
Comment son nom s’est-il retrouvé dans le discours de Paul BIYA ?
En réalité, affaibli par le poids de l’âge, BIYA ne contrôle plus rien. À 92 ans, il a perdu une grande partie de ses facultés, tant physiques qu’intellectuelles. Selon nos sources à la présidence, le discours aurait été rédigé par Oswald BABOKE, puis retouché par MVONDO AYOLO et Ferdinand NGOH NGOH. Paul BIYA ne s’est contenté que de lire ce texte, après avoir reçu une bonne dose de dopage.