Actualités of Wednesday, 1 June 2022

Source: www.camerounweb.com

Cameroun : Titus Edzoa dit enfin ses vérités crues à Maurice Kamto

Maurice Kamto n'avait pas les preuves Maurice Kamto n'avait pas les preuves

Depuis son retour de prison, l’ancien proche collaborateur de Paul Biya ne rate aucune occasion pour commenter l’actualité politique de son pays. Dans une interview accordée au journal le monde, l’ancien secrétaire général à la présidence de la République ne cache pas son intention de briguer la magistrature suprême. Tout comme le MRC de Maurice Kamto, il juge indispensable la reforme du système électoral.

« La priorité de tous devrait être la modification du code électoral. Tant que celui-ci n ‘est pas amendé, il n’y aura pas d’élections crédibles », a-t-il indiqué tout en précisant qu’il est important de limiter le nombre de mandat du chef de l’Etat.

Titus Edzoa regrette par contre l’attitude de Maurice Kamto au lendemain de la présidentielle de 2018. Il estime que le président du MRC s’est précipité pour annoncer sa victoire alors qu’il ne détenait pas les preuves. « Il s’est proclamé vainqueur au lendemain du scrutin alors qu’il savait ne pas pouvoir disposer des preuves. Je lui aurais conseillé d’attendre », a-t-il déclaré.
Fidèle à Paul Biya.

Quand bien même, il convoite le fauteuil de Paul Biya, Titus Edzoa dit n’avoir aucun problème avec le patron du Palais de l’Unité. Il reste fidèle au chef de l’Etat tout en dénonçant sa gouvernance. « Je ne combats pas Paul Biya, mais son système de gouvernance », a-t-il déclaré.

L’homme politique doute de la capacité des partis politique de l’opposition à venir à bout du régime Biya. Il estime ceux-ci fonctionnent exactement comme le RDPC qu’ils prétendent combattre. « Quant à son projet politique personnel, l’homme nourrit encore fermement son ambition présidentielle dans un contexte où, le débat sur une probable transition au sommet de l’Etat, anime les chaumières. Malheureusement, dans cette course vers le fauteuil présidentiel, aucun parti politique ne parvient pas à définitivement se démarquer des autres pour se poser comme l’alternative salutaire. Il tacle sévèrement ces partis politiques de l’opposition au Cameroun. Us sont trop similaires au Rdpc, selon lui.

« La priorité de tous devrait être la modification du code électoral. Tant que celui-ci n ‘est pas amendé, il n y aura pas d’élections crédibles », conclut ce dernier. Surtout qu’il n’est pas impossible d’avoir une transition par le biais d’une élection anticipée d’ici 2025, année de la prochaine présidentielle », rapporte le journal l’ANECDOTE .