Ecoutons parler ces génies d’un autre genre : « A partir de demain, une autre forme de surveillance apparait dans le pays » !!! Au reste, le concept « surveillance » revient 4 fois dans le même élément. La banalisation des écoutes téléphoniques. On n’est pas loin des régimes policiers où les écoutes le disputent à la filature. Alors, l’on viendra quérir Pangloss et Candide, « l’un pour avoir parlé, l’autre pour avoir écouté avec un air d’approbation » ! Basile Juléat Fouda aurait titré : « La vie civile à l’ère du soupçon ».
Au fait, de quoi s’agit-il ? A présent que cet instant de frayeur est passé et que la République se frotte les yeux, il y a lieu de se poser la question première qui vaille la peine : « De qui est cette horreur ? » Des loups embusqués dans les fourrés ont entrepris de braire comme des lièvres afin d’attirer ces derniers dans leurs guêpiers et leur « faire la fête ». Lâchement, le post n’est pas signé. Et comment avons-nous fait pour introjecter si vitement ce tract ? Parce que des experts en manipulation ont œuvré à l’enduire de la forme d’un document venu des pouvoirs publics, avec des formules connues des agents de la police dans les films américains : « Tout ce que vous écrivez ou dites peut être utilisé contre vous » !
Une autre tentative de dissuasion des populations, savamment orchestrée par des experts en manipulation pour installer un climat de terreur psychologique. Les officines de la déstabilisation ont bien failli réussir leur coup-fourré, en faisant revêtir par le gouvernement, cette agitation imputable à quelques zélés maniaques de l’intimidation. Ce, pour susciter le désaveu des pouvoirs publics que l’opinion accuserait facilement d’empiéter sur les libertés individuelles. Pourtant, la mise au point récente du chef de l’Etat réservant au seul ministre Directeur du cabinet civil de la présidence (Dcc) le privilège de communiquer sur ce type de question sensible pour la sécurité nationale a renvoyé tout le monde aux vestiaires. or, le chef de l’Etat peutil, lui le légaliste soucieux des libertés, instruire un tel couvre-feu sur les médias et les communications privées ? Prenons le risque de penser. Le soulèvement populaire tant escompté peut encore attendre et faire place à la retenue. Car, ne l’oublions pas : une insurrection ressemble à un brasier d’où personne n’est assurée à l’avance de sortir indemne. ignorant les chemins de la démocratie, des concitoyens lucides et conscients de leur faiblesse organisationnelle et, donc, de leur incapacité à venir légalement aux affaires, tentent d’allumer des feux pour espérer en tirer les marrons. Tel est pris qui croyait prendre. nous avons réclamé la démocratie. Respectons-en les règles jusqu’au bout. Au lieu de chercher des raccourcis et procéder à des tacles non réglementaires.