La doyenne d’âge de l’Assemblée nationale camerounaise, Laurentine Koa Mfegue, a récemment prononcé un discours d’ouverture de la première session parlementaire de l’année qui a soulevé de vives réactions parmi les députés du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC).

Dans cet article, nous reviendrons sur les principaux points soulevés par le discours de Laurentine Koa Mfegue, tout en mettant en lumière les réactions qu’il a suscitées au sein de l’Assemblée nationalen comme le relate Jeune Afrique.

Dans son allocution, Laurentine Koa Mfegue a dressé un bilan critique des quatre dernières années de législature, déclarant que « pouvait mieux faire » résumait bien l'action de l'Assemblée nationale. Elle a pointé du doigt l'absentéisme, les guerres de positionnement et l'affairisme parmi les députés, accusant ces comportements de contribuer à la déliquescence sociale.

es critiques de Laurentine Koa Mfegue n'ont pas été bien accueillies par tous. Certains députés du RDPC ont qualifié son discours de « démagogique », tandis que l'opposition, notamment représentée par Cabral Libii du Parti camerounais pour la réconciliation nationale (PCRN), a saisi l'occasion pour critiquer l'inaction de l'Assemblée.

L'article souligne également le caractère verrouillé du système politique au Cameroun, où l'Assemblée nationale est largement contrôlée par le RDPC et où les propositions de loi sont souvent soumises aux députés au dernier moment, limitant ainsi leur capacité à exercer leur mandat de manière indépendante.

Alors que les prochaines élections législatives sont prévues pour février 2025, Laurentine Koa Mfegue a appelé ses collègues à redorer le blason de l'Assemblée nationale au cours de l'année restante de leur mandat. Cependant, les défis à relever sont nombreux, et il reste à voir si ses appels seront entendus et suivis d'effet.

Cet article s'appuie sur les informations fournies par Jeune Afrique, qui a rapporté en détail les événements entourant le discours de Laurentine Koa Mfegue et les réactions qu'il a suscitées au Cameroun.