• Une, la théorie du danger

• La théorie du bruit, deux

• Trois, une nouvelle théorie

Les Camerounais n’arrêtent plus de créer des théories aussi drôles que populaires. La théorie du danger est attribuée à Rigobert Song Bahanag, celle du bruit est donnée au président de la République camerounaise Paul Biya.

Maintenant, il y a une troisième théorie qui est très reprise ces derniers jours par les internautes.

Rigobert Song Bahanag ne s’illustre pas seulement sur les terrains. Il a une théorie originale qui est très appréciée : « C’est quand vous pensez que vous n’êtes pas en danger que vous l’êtes. Mais lorsque vous estimez que vous êtes en danger, vous ne l’êtes plus. C'est de ça qu'il s'agit », avait-il affirmé, lui qui avait l’obligation de résultat au match retour en Algérie pour se qualifier pour le Mondial, ce qui a été fait avec un résultat favorable au stade Mustapha Tchaker de Blida.

S’agissant du chef de l’Etat Paul Biya, il y a quelques semaines lors de la visite du président français Emmanuel Macron, une journaliste de la Radio France Internationale (RFI) lui avait demandé s’il comptait se représenter à l’élection présidentielle de 2025. Paul Biya a longtemps répondu qu’il n’entendait pas la question parce qu’il était dans du bruit. Pourtant, le chef de l’Etat avait bien les questions notées sur une petite fiche qui se tenait devant lui.

Depuis, ces deux (02) théories sont très utilisées, en plus d’une troisième qui est beaucoup reprise aussi : la théorie de l’humilité. Elle consiste à parler d’une action (même parfois très simple et naturel) posée par une célébrité et que le commun des mortels pose également pour ajouter « Oh, quelle humilité ! ».

Pour illustration, la chanteuse et compositrice camerounaise d’afro-pop, Blanche Bailly a publié une photo ces dernières heures. Laure Moa Minga l’a commentée : « Elle a aussi le même tatouage que nous. Quel humilité ».

Une internaute a (re)commenté la phrase erronée de Laure Moa Minga : « Laure Moa Minga, tu fais aussi les mêmes fautes d’orthographe que nous ? Ton humilité est légendaire ».

Un troisième utilisateur de réseau social ajoute à son tour : « Laure Moa Minga, tu ne connais pas aussi la différence entre quel masculin et quelle féminin comme nous. Seigneur quelle humilité ».

« C’est de ça qu’il s’agit ». Face à ces réponses, l’artiste comédienne Laure Moa Minga n’a rien dit. Elle est probablement « dans du bruit ».