• Le procès des prisonniers politiques pourraient reprendre
• Le collectif d’avocat « Sylvain Souop » annonce son retour
• Ils sont rejoint par Maurice Kamto
Bonne nouvelle pour les prisonniers politiques camerounais. Leur procès pourrait reprendre incessamment. Le collectif d’avocat qui les défendait et qui avait marqué un retrait stratégique revient à la charge avec de nouveaux arguments.
« Les avocats membres du Collectif d'avocats Sylvain SOUOP, Informent l'opinion, Qu'en accord avec les prisonniers de la marche pacifique du 22 septembre 2020, victimes des condamnations à des peines injustes et illégales prononcées par les juridictions militaires, manifestement incompétentes à les juger en tant que des civils, Ils annoncent leur retour dès ce jour, dans les procédures pénales réprimant lesdites marches pacifiques, lesquelles procédures sont en cours de transmission devant les Cours d'Appel des Régions de l'Ouest (BAFOUSSAM), du Littoral (DOUALA) et du Centre (YAOUNDE) », c’est en substance le communiqué par lequel les avocats reviennent à la charge.
« Face à cette demande, la dimension humanitaire du serment d'avocat à interpellé les avocats membres du Collectif , les procédures vont quitter les juridictions militaires pour se dérouler désormais devant les juridictions civiles de droit commun. La défense a intérêt à épuiser tous les recours nationaux avant la saisine des juridictions internationales Les avocats ont espoir que les juridictions civiles désormais saisies seront plus attentives aux principes de droit qui ont vocation à s'appliquer dans les procédures », évoquent les avocats pour la reprise de l’affaire.
En septembre 2021, les avocats avaient laissé tomber leur toge en protestation à l’évolution et au traitement du dossier.
« L’absence d’indépendance et d’équité des juges civils, administratifs ou militaires en charge desdites affaires et du constat de la négation par ces juges, de leur serment de magistrat, notamment le refus systématique et manifeste d’appliquer la loi, toute chose contraire à la déontologie judiciaire et aux principes d’une justice conforme aux droits de l’homme « , tels étaient les manquements relevés par le collectif » Sylvain Souop ».
COMMUNIQUE N°13 by CamerounWeb on Scribd