Actualités of Monday, 2 December 2024

Source: Boris Bertolt

Cameroun : ce qu’il faut savoir sur la guerre entre Sosso Maurice aurelien et Ndock Ndock Gaston

Il ne s'agit pas d'une victoire pour SOSSO Maurice Aurélien, Il ne s'agit pas d'une victoire pour SOSSO Maurice Aurélien,

Sur la décision du Tribunal

La déclaration d’incompétence _ratione materiae_ du Tribunal de Grande Instance du Mfoundi, ne constitue ni une victoire pour SOSSO Maurice Aurélien, ni un déboutement du Dr. NDOCK NDOCK Gaston. Se déclarer *incompétent* pour une juridiction ne signifie pas que le requérant *a été débouté*. Par contre, il s'agît d'une validation des pratiques administratives incriminées sous le magistère inique de SOSSO Maurice Aurélien à l’Université de Yaoundé I, adossées sur le clientélisme, la malgouvernance, la manipulation, la méchanceté, le népotisme et la gabégie financière.

Sur les faits

Il est fallacieux de prétendre que le refus de réintégration du Dr. NDOCK NDOCK Gaston, Chargé de Cours à l’École Normale Supérieure de Yaoundé, depuis le 28 Novembre 2014 (et ayant postulé depuis 2020 au grade de Maître de Conférences mais bloqué cyniquement par SOSSO), repose sur une prétendue absence irrégulière, sa suspension étant jugée illégale.

Dès l’expiration de cette suspension irrégulière, le 22 Mai 2022, Dr. NDOCK NDOCK Gaston a immédiatement entrepris des démarches pour sa réintégration à l’Université de Yaoundé I en saisissant, le 25 Mai 2022, via son Conseil (Avocat), le Recteur SOSSO Maurice Aurélien ainsi que le Chef de Département de Géographie de l’Ecole Normale Supérieure, MOUPOU Moïse qui, à l'évidence, n'est qu'un larbin de SOSSO Maurice Aurélien.

Malgré ces démarches administratives légitimes et documentées, laissant traces, ces derniers ont unilatéralement et obstinement refusé de lui signer un certificat de reprise de service, empêchant ainsi illégalement son retour dans ses fonctions.

Cette posture injustifiée est en violation flagrante des droits fondamentaux garantis aux enseignants et aux fonctionnaires de l’État du Cameroun, ainsi que des exigences de procédures disciplinaires régulières et impartiales prévues par les textes en vigueur. Comment un fonctionnaire, qui a été injustement suspendu, peut-il refuser de reprendre le service à l'expiration de sa suspension ? SOSSO Maurice Aurélien est décidément un luciférien compulsif.

Rappelons que dans le système d'enseignement supérieur camerounais, c'est le Décret d'intégration du Président de la République qui confère aux Enseignants promus au grade de Chargé de Cours, Maîtres de Conférences et Professeurs titulaires le statut de fonctionnaire. Toutefois, une fois qu'un enseignant est promu au grade de Chargé de Cours, comme c'est le cas avec le Dr. Ndock Ndock Gaston, Chargé de Cours depuis 2014, il ne dépend plus de la gestion exclusive d'un Recteur, car il est systématiquement reversé dans le corps des fonctionnaires parce que bénéficiant d'un statut particulier en vertu du Décret N⁰93/035 du 19 janvier 1993 portant Statut s des Personnels de l'Enseignement Supérieur au Cameroun). Un Recteur n'a donc pas compétence de révoquer ou résilier le contrat de travail d'un Chargé de Cours. Continuer à attribuer au Dr. NDOCK NDOCK Gaston le statut de contractuel relève tout simplement du cynisme et de la mauvaise foi teintée de jalousie maladive de SOSSO Maurice Aurélien.

Face à ce refus catégorique, de délivrer au Dr. NDOCK NDOCK Gaston un Certificat de reprise de service, l'intéressé a saisi le Ministre d’État, Ministre de l’Enseignement Supérieur (MINESUP) le Professeur Jacques FAME NDONGO, qui, par une correspondance en date du 09 mars 2023, a instruit au Recteur SOSSO Maurice Aurélien de procéder systématiquement à sa réintégration conformément à la réglementation en vigueur (Loi N°2023/007 du 25 juillet 2023 portant orientation de l'Enseignement Supérieur au Cameroun et Décret N⁰ 93/035 du 19 janvier 1993 portant Statut Spécial des Personnels de l'Enseignement Supérieur).

Mais, ce dernier, dans une posture d’insubordination caractérisée, a refusé d’exécuter cette instruction de sa tutelle, s’engageant ainsi dans une position de défiance vis-à-vis de sa hiérarchie et de l'autorité de l'Etat.
Cette affaire est loin d’être terminée, les procédures sont toujours pendantes auprès des juridictions compétentes.