L’activiste camerounaise Arlette Framboise Doumbe Ding officiel analyse le paysage médiatique camerounais et dénonce les journalistes qui bafouent les règles du métier pour de l’argent.

SI vous les payés, ils écriront ce que vous souhaitez lire . Ils n'ont pas de personnalité, pas de principe et se moquent de l'objectivité, du principe de l'équilibre et de la sacralité des faits si chère en journalisme. Si vous les payer pour qu'ils s'attaquent à une personnalité, dès le lendemain leurs publications paraîtront avec pratiquement les mêmes titres. Ils n'ont pas peur du ridicule....ce sont des tueurs à gages qui agissent souvent en meute . Quelques-uns parmi eux se plaisent souvent à inviter des tribalistes sur leurs plateaux pour reprendre la haine. Pire encore , ils en font leurs consultants . On se demande finalement quelles sont leurs valeurs et quelles Idée ils se font de la déontologie journalistique. DE VÉRITABLES CHARLATANS ARRIVÉS DANS LE METIER PAR EFFRACTION.

Y'en a parmi eux qui, faisant fi des faits de fraudes électorales orchestrées outrancièrement et grossièrement par le régime en place lors des élections, disent quand même que le rdpc est la plus grande force politique au Cameroun.
J'aimerais leur poser cette question :

Avec quel instrument mesure t-on la force politique d'un parti qui s'attribue des victoires par les moyens de fraudes électorales , la violence policière démesurée, la répression sauvage des libertés, l'emprisonnement arbitraire et le muselement des concurrents politiques entre autres ?

Pour vous c'est donc cela être une grande force politique ?
S'il faut pratiquer le journalisme avec cette légèreté en faisant fi des réalités ou en prenant des libertés avec les faits pour pondre des textes par convenance ou par complaisance, alors quel mérite à t-on aujourd'hui à brandir le titre de journaliste ?

La vérité est qu'on ne peut pas présenter le rdpc comme une grande force politique tant que les élections ne seront pas justes , équitables et transparentes au Cameroun.

Quand nous arriverons au stade où la tricherie ne sera plus le principal determinant de la victoire lors des élections au Cameroun, alors on saura quelle est la vraie force de chaque parti politique.

Mais en attendant, le bon sens veut que l'on dénonce les pratiques de fraudes électorales au Cameroun et que la pression soit mise sur le régime en place pour l'avènement d'une vraie démocratie construite autour de la réforme consensuelle du système électoral incluant des élections à deux tours avec bulletin unique.
En ce moment là on saura qui est la plus grande force politique au Cameroun.