Il y a une situation qui dérange plus d’un citoyen, surtout les enseignants qui ne savent plus trop à quel saint se vouer. Ils n’ont certainement pas pensé à l’activiste Shance Lion qui vient de voler à leur secours.

Mauvaise pratique. « L’éducation est l’arme la plus puissante que vous puissiez utiliser pour changer le monde » – Nelson Mandela. Depuis des décennies, je n'ai jamais compris cette mauvaise pratique, que nous imposent chaque année les ministres de l'Éducation nationale et de l'Éducation de base.

Voici 3 gros mois de congés qui sont en train de s'achever, ils n'ont procédé à aucune affectation jusqu'ici. Cependant, ils vont attendre comme chaque année, que l'école recommence, que les professeurs et enseignants commencent à dispenser les cours, que les élèves s'habituent à eux et qu'ils se familiarisent à leurs élèves, qu'on fasse même les premières séquences et c'est là que plein mois d'octobre ou de novembre de l'année scolaire, tombent les affectations et autres nominations : chamboulement de toute l'année scolaire aussi bien pour le personnel enseignant, que pour les élèves.

Conséquence, on se retrouve avec des enseignants et enseignantes, qui en plein milieu de l'année scolaire en cours, doivent rechercher à mobiliser les moyens financiers et logistiques pour s'installer dans leur nouveau lieu d'affectation avec tout ce que ça comporte.

Ainsi pour certains, ils se retrouvent en train de dormir dans une petite chambrette, de partager la même maison avec les parents d'élèves, des fois avec les élèves eux-mêmes. Cette stratégie de clochardisation de l'enseignant par des enseignants doit cesser : la force d'une nation, c'est son système éducatif, qui doit aussi tenir compte des besoins et du statut de l'enseignant.

Mais on dit que c'est là-bas où, les ministres, les fonctionnaires des ministères de l'éducation, les directeurs d'établissements scolaires mangent : le business de la rentrée scolaire. « Un enfant, un enseignant, un livre et un stylo peuvent changer le monde » – Malala Yousafzai.