• Ils sont au total 19 étudiants
• Ils sont de nationalité tchadienne
• Ils ont été arrêté par des policiers lors d'un contrôle, alors qu'ils se rendaient chez eux
Les alertes lancées par les 19 étudiants tchadiens sont parvenues à la rédaction de CamerounWeb. Ces étudiants expliquent dans leur message, qu'ils ont été retenus dans un poste de contrôle et abandonnés par le bus de DANAY EXPRESS dans la nuit de 06 0ctonbre 2021 vers minuit, alors qu'ils ont des papiers conformes.
"Nous sommes 19 étudiants Tchadiens au Cameroun en destination de Ngaoundéré retenus et abandonnés par le Bus immatriculé 768 de l'agence DANAY EXPRESS aux environs de 22h à Mbé, une localité située à l'entrée de de la falaise", annoncent-ils.
"C'est lors d'un contrôle à Mbé, pendant que nous étions retenus par les agents de poste de contrôle que le bus a décidé de partir, nous laissant à la merci de la nature. Le contrôle était fini et pendant que nous arrivions pour monter, le bus a quitté. Nous interpellons les autorités Tchadiennes et consorts par rapport à cette situation désolante", ajoute-t-ils.
En août dernier, une étudiante tchadienne avait a été arrêtée par la police à Ngaoundéré. Les image de la jeune femme menottée et assise à même le sol ont suscité l'indignation totale des Tchadiens. Selon les proches de la jeune étudiante, cette dernière aurait eu le malheur de "résister à l'arnaque de la police camerounaise". Pour la punir, "elle a été menottée durant des heures".
"Ma sœur et moi avons quitté ce matin Ngaoundéré à bord d'un bus pour Touboro. Arrivé au poste de contrôle à la sortie de ladite localité, les agents de la police nous ont fait arrêtées, sous prétexte que nous n'avons pas le carnet de test Covid, par conséquent, nous devons payer 10 000 francs CFA. À défaut de s'acquitter du montant ci-dessus exigé, ils nous ont dit que nous devons passer la nuit au poste. Je leur ai répondu que cela est illégal. Ipso facto, ils m'ont menottée et jetée sous le soleil pendant 5 heures d'horloge avant d'être libérée. À l'heure actuelle, nous sommes à la frontière déjà fermée. Nous n'avons où dormir, nous allons passer la nuit au clair de la lune", avait déclaré la jeune étudiante après sa libération