• Il est revenu sur l'affaire Dikolo et Kribi
• Il parle de la mafia étatique
• Selon lui, le Cameroun est pris en otage
Ce sont de nouvelles révélations de l'honorable Cabral Libii dans l'affaire Dikolo et bien d'autres scandales qui ont secoué le Cameroun.
Pour ce dernier, le Cameroun est devenu un vrai enfer pour ses citoyens qui sont réduits à l'impuissance face au gouvernement de Paul Biya.
« Ce n'est sans doute pas nouveau, mais l'Etat du Cameroun est devenu un vrai danger public pour les citoyens camerounais », a indiqué Cabral Libii dans un récent post.
Il est revenu notamment sur l'affaire Dikolo à Douala et Indique que « la Présidence, le Premier Ministère, le MINAT, le MINDCAF, le MINEPAT et la CUD ont par leurs signatures désouché avec la pire des mafias, leurs propres populations et ont vendu le terrain à un privé étranger au prétexte d'utilité publique. Mais il se trouve des agents de diversion qui prennent pour coupables, des investisseurs privés. L'Etat préfère envoyer ces investisseurs s'expliquer face aux populations sur des plateaux de télévision. »
Il a touché du doigt la réalité de l'affaire du fer de Kribi également. « Pour le fer de Kribi, j'apprends par une myriade de "UNE" de journaux que l'entreprise d'Etat chinoise adjudicataire, est sur le terrain pour convaincre les populations riveraines concernées par les 183 km2 qui couvrent ce projet. L'Etat par ses ministres, ses experts miniers de haut vol, est cette fois encore absent du terrain », a-t-il précisé.
Pour Cabral Libii, « ces deux exemples démontrent à suffire la corruption et le banditisme d'Etat. L'Etat, plutôt que de protéger ses populations, les spolie et se cache lorsqu'il faut faire face aux victimes. Se contentant à l'improviste de convoquer son monopole de violence légitime pour "ouvrir la voie" aux bénéficiaires de sa forfaiture par les engins lourds et ses escouades mixtes. »
« A DIKOLO, CHI NOUAKO et sa fameuse boîte canadienne est un problème périphérique. A Kribi, SINOSTEEL n'y est pour rien. Ce sont des opérateurs qui veulent faire du business. Rien de plus normal pour eux. Ils ne sauraient se substituer à l'Etat dans ses missions protectrices. Celui qui humilie, qui ruine, qui agresse au Cameroun, c'est l'Etat. Du moins, les prédateurs qui en incarnent l'autorité.
Ce sont ces gens qui doivent libérer l'Etat qu'ils ont pris en otage », a conclu le député Cabral Libii.