Crée en 2018, le Comité national de désarmement, de démobilisation et de réintégration- CNDDR a pour mission d'encadrer et de gérer le désarmement, la démobilisation et la réintégration des ex-combattants de Boko Haram et des groupes armés des régions du Nord-Ouest du Sud-Ouest qui souhaitent répondre favorablement la main tendue du président de la République Paul Biya. En matière de démobilisation, le CNDDR a mis en place des sites de cantonnement des ex-combattants et en assurer la gestion. Il apporte également une assistance multidimensionnelle aux ex-combattants dans le cadre de leur préparation à un retour à la vie civile.

L’améliorations des sites qui abritent ces jeunes en conflit avec la loi est une priorité du gouvernement en effet les affrontements entre militaires et groupes armés se poursuivent dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest occasionnant des pertes en vie humaine de part et d’autre. Des centaines de combattants également déposent les armes et tentent de reprendre une vie normale. Après la dénonciation des conditions de vie de ces ex-combattants, un nouveau vent semble souffler sur les DDR.

Selon le quotidien national Cameroon Tribune. A Bafut, près de 400 ex combattants sécessionnistes viennent de prendre leurs quartiers dans la nouvelle construction de 2000 places. Le Centre de Tiko (3000 places) est aussi achevé et devrait recevoir bientôt ses pensionnaires. Dans l'Extrême-nord, les travaux de construction du Centre DDR (2000 places) sont également achevésLa main tendue du chef de l'Etat prend ainsi corps dans ces sites où le confort et les offres de formation ont été particulièrement soignés, indique le journal.

Des voix montent depuis des années afin que les autorités camerounaises trouvent définitivement une solution apaisée à la crise dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest qui ont des milliers de morts et des millions de déplacés. Le grand dialogue national initié par Paul Biya en 2019, n’a pas réussi à mettre fin aux bruits des canons.