Le récit relaté par le Dr Patrick Ngou, témoin de la scène, a été diffusé par la page Facebook Griote.


La maman était arrivée cette nuit toute paniquée, l'enfant ne cessait de convulser, la salive sortant aussi du nez et ses yeux semblaient rentrer progressivement. Sa maman dit avoir été alertée par ses cris dans sa chambre. Ce qui était surprenant pour les médecins c'est qu'il ne faisait pas de fièvre, car ils se sont dits que ça pouvait être la méningite, mais non, il ne répondait d'ailleurs pas aux traitements antibiotiques y relatifs.


Les médecins ne savaient quoi faire devant l'état de l'enfant qui ne faisait que s'aggraver. Sa maman répondant aux questions affirmait qu'elle n'avait rien donné à l'enfant si ce n'est le lait maternel. Puis le médecin rapporteur des faits a eu l'idée de demander si l'enfant dormait sous une moustiquaire. C'est alors la maman répond par la négation, elle ajoute qu'elle n'aime pas les moustiquaires, mais pour chasser les moustiques, elle a recours à des pastilles de chinois semblables aux comprimés qu'elle brûle dans la chambre, et le produit brulait effectivement dans la chambre du bébé.


Les médecins ont donc compris que l'enfant souffrait parce qu'il avait respiré cette fumée qui était arrivée jusque dans son cerveau et ses poumons. Le médicament lui a rapidement été administré et les 2 heures qui suivaient, l'enfant allait mieux.


Un enfant peu mourir pour si peu, a indiqué le Dr. Il insiste sur la dangerosité des pastilles, insecticides et autres spray moustiques pour la vie de l'enfant. " Il n y a pas meilleure barrière contre les moustiques que les moustiquaires imprégnées et les grilles aux fenêtres", indique-t-il.

Par ailleurs il est nécessaire de privilégier l'être fragile qu'est son enfant à tous les coups, même si vous n'aimez pas les moustiquaires, employez les pour le bien de l'enfant.