L’agression cette semaine des militants du MRC à Nkout relance le débat sur le traitement réservé à certaines formations politique au Cameroun. L’activiste Kand Owalski a dressé une liste non exhaustive des exactions commises contre le MRC.
Depuis 2018, le RDPC a commis de graves exactions à l'encontre des militants du MRC :
- Brutalisé des militants pendant la campagne électorale de 2018 à Sangmélima;
- Tiré à balles réelles sur un militant qui avait refusé que des urnes soient bourrées à Ebolowa;
- Armé de lames et de couteaux des jeunes déscœuvrés à Ayos pour empêcher l'équipe de campagne de Maurice Kamto d'apposer ses affiches ;
- Barré la route aux militants du MRC se rendant à une réunion à Ebolowa, les éclaboussant d'eau souillée;
- Pourchassé des militants et proféré des menaces de mort à leur encontre dans la région du Sud;
- Détruit la plaque du MRC à Nkout et chassé ses militants du village;
- Déchiré les affiches de campagne de Maurice Kamto à Balmayo;
- Attaqué physiquement Fabrice Noah Noah à Balmayo;
- Organisé des incantations et simulé les funérailles de Maurice Kamto à Monatélé;
- Brûlé les effigies du MRC (pagnes, t-shirts, écharpes) à Maroua, un acte initié par Cavaye Yéguié Djibril, président de l'Assemblée nationale.
Face à cette liste non exhaustive de violences d'une sauvagerie inacceptable, le MRC a choisi de répondre par la paix. Une paix que certains jugeraient irrationnelle, mais qui trouve sa justification dans l'amour que les leaders de ce parti portent à leur pays.
Cependant, lorsque la situation deviendra incontrôlable et que le Cameroun basculera dans le chaos et le sang, que personne ne cherche d'autres coupables que Paul Biya et le RDPC.