« Arrêtez s’il vous plaît, on a trop supporté. Vous risquez de nous tuer. Le peuple souffle, on en a marre, revoyez votre politique », les lamentations en disent déjà long sur la situation qui prévaut dans le pays. La population voit déjà le mal venir et elle est sûre d’une chose, elle va beaucoup en pâtir.

Il s’agit du carburant. Ainsi que nous l’avons appris, en 2025, la subvention de l'État du Cameroun sur le carburant qui était de 215 milliards de francs CFA va chuter à juste 15 milliards de francs. Gros écart manifeste.

En d’autres termes, l’État ne pourra plus alléger le prix du carburant dans le pays qui va donc être supporté à plus de 90 % par le bas peuple. En effet, l’une des premières conséquences sera donc l’augmentation dès janvier 2025 du litre à la pompe qui sera à 1 000 francs CFA avec pour conséquence directe l’augmentation des prix dans les transports en commun comme les taxis-motos, les agences de transport interurbain, etc.

Il n’y a pas qu’au niveau des carburant où l’inquiétude demeure. Au niveau des déchets, un impôt local sera imposé à tout le monde. On parle d’une somme entre 3 000 francs CFA pour les particuliers à 30 000 francs CFA pour les sociétés publiques.

La nourriture est également concernée avec l’abattage de poules (250 francs CFA par tête), les porcs et les moutons (1 500 francs CFA par tête), les bœufs (15 000 francs CFA par tête). Ces montants seront supportés par les consommateurs finaux au moment de l’achat dans les marchés et supermarchés.

Autrement dit, la viande sera bientôt un grand luxe au Cameroun que tout le monde ne pourra pas s’offrir. De quoi s’attendre à une nouvelle année difficile pour les populations, surtout pauvres et sans grands moyens financiers.