Un véritable abus d’autorité, comme on en a l’habitude de le voir assez souvent dans les différentes régions. C’est une véritable injustice qui mérite d’être condamnée si les faits, tels que racontés par la source, sont exacts.
La situation s’est produite à Ndogbabem dans la Sanaga maritime. Le commandant du poste de Ndebi a ouvert le feu dans la jambe d’un homme pour avoir refusé de remorquer le véhicule en panne d’une élite du coin.
Le lanceur d’alerte N’zui Manto écrit à cet effet que « le Cameroun est une jungle où chaque individu doté d’un pouvoir a le droit de vie et de mort sur tout citoyen ».
Batoum Karis « à bord de son véhicule revenait de Ndikiniméki où il accompagnait son ami faire des courses. Au village Ngock, l’homme tombe sur une patrouille de gendarmes conduite par le commandant du poste de gendarmerie de Ndebi à Ndogbabem qui sans tarder intime l’ordre à Batoum de remorquer le véhicule d’une élite du coin tombé en panne ».
« Gentiment son interlocuteur regrette de ne pouvoir s’exécuter la faute à son véhicule surchargé. Une déclaration jugée humiliante par le commandant qui fou de rage va manu militari empoigner le malheureux Karis en lui posant cette question yaoundéenne : "tu sais à qui tu as à faire ?" », raconte la source.
Immédiatement, « après la pluie de gifles, Karis Batoum tentant d’échapper à l’emprise de son agresseur va se prendre deux balles dans la jambe, tirées à bout portant par le commandant Minou Bertrand ».
La jambe broyée et baignant dans une mare de sang, la victime tel un vulgaire malfrat sera portée, jetée et abandonnée à l’hôpital de la garnison militaire de céans à Yaoundé, apprend-on. Ce commandant doit être retrouvé et jugé pour son acte violent.