C’est un activiste qui fait la révélation difficile à supporter, compte tenu du droit universel qu’a tout le monde pour sa vie privée. Le pouvoir de Yaoundé en aurait décidé autrement, selon notre source. Cette dernière donne son propre exemple pour montrer à quel point la situation est grave.
Il y'a un truc de très bizarre qui vient de m'arriver sur Facebook. En effet, j'ai créé il y a quelques années une page Facebook pro-changement du nom de "Disons nous la vérité vivants" ou tout le monde peut intervenir et faire dans la sensibilisation. Je tiens toutefois à préciser que c'est une page où je n'interviens plus depuis 2 ans au bas mot.
Toutefois, Facebook m'envoie tout à l'heure une notification comme quoi suite au partage d’un citoyen sur cette page, la page en question est désormais restreinte pour un an et toute publication sur cette page seront au bas d'actualité et dans la foulée le compte Jorel Jacques Zang continue à être interdit de publier et de commenter sous toute page en dehors de la sienne pendant un an (sanction débutée depuis novembre 2024 et qui doit prendre fin en novembre 2025).
En clair, toute publication faite sur la page "Disons nous la vérité vivants" sera quasiment invisible peu importe les auteurs et moi qui suis le promoteur de cette page, je ne peux ni commenter ni publier sur aucune autre page à part la mienne depuis novembre 2014.
Or, curieusement j'arrive à commenter sur des pages qui parlent de tout sauf de la politique. Bref, je suis surpris par cette énième sanction, je pars donc regarder le post en question que cet internaute a partagé pour avoir une telle sanction et à mon grand étonnement, c'est une vidéo de sensibilisation. En clair, Meta sanctionne un groupe juste parce qu'on parle de politique dans ce groupe et me sanctionne moi en tant qu'administrateur principal en m'interdisant de publier et de commenter dans d'autres pages et groupes pourtant j'arrive à commenter dans des pages et groupes qui n'ont rien à voir avec la politique.
Au-delà, je vois des commentaires et posts très insultants sans que leurs auteurs soient sanctionnés. Les gens partagent les nudes ici mais sans être sanctionnés et bizarrement plein de pages de "gossip" et de "kongossa" se retrouvent proposés dans mon fil d'actualité sans que je ne comprenne.
Il est donc évident que le gouvernement a relancé la garde sur la toile en ciblant les pages pro-changements pour réduire leur impact tout en promouvant les pages de buzz et de "kongossa" pour davantage divertir les gens. Sûrement leur call center du côté de Hyppodrome à contre bas de l'hôtel de ville de Yaoundé a recruté de nombreux jeunes qui ont faim pour la sombre tâche. Heureusement que Telegram existe et continuez à vous abonner à mon compte là-bas.