Actualités of Friday, 4 February 2022

Source: www.camerounweb.com

Cameroun : le phénomène d’empoisonnement s’invite chez les journalistes

Le phénomène d’empoisonnement s’invite chez les journalistes Le phénomène d’empoisonnement s’invite chez les journalistes


• Le journaliste Debeau Andebe est mort

• La piste d’empoisonnent sur son lieu de travail est évoquée

• D’autres journalistes ont connu des morts similaires


La rédaction de CamerounWeb vous apprenait il y a quelques heures le décès du jeune journaliste Debeau Andebe. Le correspondant de la chaîne de télévision Telesud d’Amogou Belinga est officiellement décédé ce jour des suites d’une maladie. Cependant des sources proches de Vison 4 où il officiait, font état d’un empoisonnement qui remonte à 8 mois. Debeau Andebe selon les confidences, serait victime d’empoisonnement de retour d’une mission en RCA. Il a trainé sa maladie pendant de longues mois avant de rendre l’âme ce 4 février 2022.

Ancien journaliste de Canal 2 International où il a passé 11 années, Debeau Andebe a un parcours mouvement au sein du groupe l’Anecdote d’Amougou Belinga qu’il a rejoint plus tard en 2017. Il sera tour à tour Rédacteur en chef en remplacement de Parfait Ayissi puis, Directeur régional pour les régions du Littoral, Nord-Ouest et Sud-Ouest avant de retrouver à nouveau le micro.

Debeau Andebe s’ajoute à la liste des employés de Vison 4 fauchés par la mort. En 2020, Grégoire Bengono alias Tchèque, après une mission en France avec le président Amougou Belinga a indiqué ressentir des malaises qui l’ont finalement emporté. Avant lui, Tatiana Mengue, ex directrice des affaires financières de vision 4 avait également perdu la vie après une courte maladie en 2018.


Empoisonnement de Flora Ze : les langues se délient



Rayonnante, éblouissante de talent, âgée à peine de 31 ans, l’animatrice de la chaîne Équinoxe Tv et Radio Flora Ze quitte définitivement les plateaux et les studios alors que son projet dénommé «Miss Blacky» était sur les roulettes pour le mois de mai. Ce concept visait à valoriser la peau noire et lutter contre la dépigmentation. Hélas, c’est mort!

«Je ne sais où tu te trouves à l’instant. Mais les échos de ta disparition retentissent sous un ciel confiné. Donc, dépêche-toi de me répondre. Et rassure-moi que tu es en vie!», pleure à chaudes larmes Eric Kouamo, son ancien confrère d’Equinoxe TV.

La disparition soudaine de la jeune animatrice suscite des interrogations dans la mesure où, apparemment, elle ne présentait aucun signe extérieur de souffrance. Elle semblait plutôt en forme. La piste de l’arrêt cardiaque est à écarter puisqu’elle se plaignait plutôt des maux de ventre. Qu’a-t-elle donc mangé ? Et où ? Avec qui? Est-ce un empoisonnement ou un appendicite ?

Difficile de valider une piste puisque l’autopsie n’a pas encore été pratiquée ? La famille va-t-elle en demander? Le papa de Flora Ze assure que sa fille animatrice d’Equinoxe Radio et Tv était encore pleine de vie samedi dernier pendant la célébration à domicile, du 5e anniversaire de sa fille, avant le funeste destin. Il livre le témoignage sur les derniers instants qui ont précédé sa mort.

“C’est dimanche matin, qu’elle m’a dit qu’elle a passé la nuit à vomir, qu’elle ne se sentait pas bien. Ce lundi, elle est sortie comme d’habitude pour son lieu de travail. Quand elle revient, elle me dit papa, je ne me sens pas toujours bien, je continue à vomir, mon ventre, ça ne va pas. J’ai fait venir une infirmière d’un centre de santé proche de la maison qui a placé à ma fille la perfusion. Vers 18h30, mon fils me dit que Flora ça ne va toujours pas. C’est en ce moment que je décide d’aller avec elle à l’hôpital de Logbaba. Arrivée là-bas, elle n’est même pas sortie de la voiture. Le médecin est venu, après avoir pris quelques paramètres sur elle, il nous dit que l’enfant est parti.”, témoigne le géniteur de Christelle Flore Azouga Ze alias Flora Ze, décédée la nuit de lundi 13 avril 2020.

C’est la deuxième fois que le monde des médias camerounais est frappé d’une dure dure tragédie en moins d’un mois. Il y a deux semaines, Léopold Clovis Noudjio, le directeur de publication (DP) de « L’Epervier », décédait. Selon ses proches, il souffrait d’insuffisance rénale, après avoir été opéré d’un pied.