• Une dame accuse Cavaye Yeguie Djibril d’avoir bloqué son salaire pendant 2 ans
• Il s’agirait de représailles suite au refus de la dame de livrer le sexe au Président de l’AN
• Une affaire qui vient assombrir la rentrée parlementaire
Les députés camerounais ont repris le chemin de l'hémicycle ce 11 novembre 2021. Pour cette rentrée parlementaire, il sera bien évidemment question de l’examen et le vote du prochain budget. Il s’agira pour les élus de la nation de fixer les orientations générales et les priorités du Budget 2022. La séance inaugurale de cette session a été marquée par un imposant discours du président de l’Assemblée nationale, l’Honorable Cavaye Yeguie Djibril. Mais une affaire risque d’éclabousser ce dernier dans les jours à venir.
Selon le lanceur d’alerte Boris Bertolt le nom du président de l’Assemblée se retrouve dans un véritable scandale sexuel.
« C’est un scandale de harcèlement dans nos institutions comme l’on en trouve beaucoup. Mais cette fois-ci elle implique l’une des personnalités les plus importantes du pays : Cavaye Yeguie Djibril. Elle s'appelle madame Delys Muh Komm, originaire de la zone anglophone. Elle est sous directrice du service stépiste à l'assemblée Nationale. Depuis plus de 2 ans, Aujourd'hui cette femme accuse ses arriérés de salaire. Cavaye Yeguie Djibril bloque le salaire de cette femme parce qu’elle a refusé d’avoir des relations sexuelles avec lui. Et depuis que cette dame a refusé les avance du PAN elle subit des tortures et son salaire est jusqu'au aujourd'hui bloqué.Même les frais de transcription au cours des sessions elle n’a pas », a publié le lanceur d’alerte sur sa page Facebook.
Ses allégations sont d’une extrême gravité qu’elles ne devraient pas être mises sous éteignoir. Ce qui est évident, les associations féministes et de défenses des droits de l’homme vont se saisir du dossier pour y donner une suite. Mais la question reste de savoir si le président de l’Assemblée, qui est l’un des puissants du sérail, va être inquiété par ce scandale. C’est la suite qui nous le dira. Mais si les faits s’avèrent, la République est en danger.