La situation du panier de la ménagère est visiblement très loin des préoccupations du gouvernement à la lecture des réformes quelques peu bancales qui ne cessent de jaillir. Cette situation difficile qui est en train d’aller crescendo peut surement être dans les jours avenirs être le catalyseur d’une crise sociale au Cameroun.
Avec le cout élevé actuel des prix de denrées de premières nécessités sur le marché actuel, on avait cru avec les grandes sorties pompeuses du gouvernement qu’on allait droit à des mesures qui, même si elles n’allaient pas éteindre le feu, elles pourraient tout au moins calmer la tempête. Que non, on assiste à des décisions aussi loufoques les unes que les autres.
En effet, pour soit contenir une inflation galopante, le gouvernement est entrain de vider ses caisses avec une augmentation considérables des subventions avec en toile de fond des exonérations qui vont selon eux atténuer l’impact de la flambée des prix sur les entreprises de ménages. Pourtant, on sait tous, et c’est un secret de polichinelle que tout pays qui se respecte devrait au premier chef booster sa production locale à travers des financements des acteurs privés dans les secteurs clés comme l’agriculture, l’élevage et même dans les nouvelles technologies.
Cependant, au Cameroun, les gouvernants ne font qu’enrichir les importateurs qui n’ont pour seul objectif que de faire du bénéfice au détriment des populations qui malheureusement paye le lourd tribu de cette situation. Cette option choisie par le régime de Yaoundé ne résout pas forcément le problème puisque le consommateur final se retrouve toujours marginalisé et le panier de la ménagère n’est pas forcément rempli comme il se doit. Il est donc impérieux que le gouvernement change de paradigme pour sauver le consommateur final.