Selon les informations de Jeune Afrique, la mise en scène du retour de Paul Biya au Cameroun le 21 octobre 2024 a été orchestrée dans les moindres détails par une équipe présidentielle divisée. Au cœur de cette organisation, le cabinet civil de la présidence et Samuel Mvondo Ayolo ont dû composer avec les exigences de la première dame, dans un contexte de tensions croissantes.
Comme le révèle Jeune Afrique, l'utilisation d'un ascenseur mobile pour personnes à mobilité réduite lors de la descente d'avion du président a paradoxalement sapé les efforts de communication visant à projeter l'image d'un chef d'État en pleine possession de ses moyens. Un détail qui n'a pas échappé aux observateurs et qui a alimenté les spéculations sur son état de santé.
Les sources de Jeune Afrique au sein de la présidence confirment que les rivalités entre les différentes factions du pouvoir n'ont fait que s'intensifier pendant l'absence du président. Le fossé se creuse notamment entre les partisans de Ferdinand Ngoh Ngoh, secrétaire général, et ceux de Samuel Mvondo Ayolo, directeur du cabinet civil.
La rédaction de Jeune Afrique a également appris que la première dame, Chantal Biya, joue un rôle de plus en plus prépondérant dans la gestion des affaires présidentielles, allant jusqu'à critiquer ouvertement certains collaborateurs de son époux, notamment concernant la gestion des informations sur sa santé.