Les récents recrutements d'enseignants-chercheurs dans les universités camerounaises ont soulevé une vague d'indignation au sein de l'Université de Ngaoundéré. En effet, malgré leur embauche en décembre 2023 et leur prise de fonction en janvier 2024, ces nouveaux membres du corps enseignant se voient injustement exclus d'une prime de modernisation de la recherche.

Alors que leurs homologues des universités d'Ebolowa et de Bertoua bénéficient pleinement de cette prime, octroyée par le chef de l'État, les enseignants de Ngaoundéré sont laissés pour compte, une situation jugée discriminatoire et inacceptable.

Recrutés sur décision du Ministre de l'Enseignement Supérieur, Jacques Fame Ndongo, les enseignants de Ngaoundéré ont rempli toutes les conditions requises et attendent simplement la signature de leur contrat. Pourtant, ils sont exclus de cette mesure de soutien à la recherche, mettant en lumière une disparité flagrante au sein du système éducatif supérieur.

Cette discrimination, dénoncée avec véhémence par les enseignants-chercheurs de Ngaoundéré, remet en question les principes d'égalité et de justice dans le secteur de l'éducation. Ils appellent à une révision urgente de cette décision afin que tous les nouveaux enseignants-chercheurs, quel que soit leur lieu d'affectation, bénéficient des mêmes droits et avantages.