C'est une sortie pleine de sens faite par un observateur de la scène sociopolitique camerounaise. Il vit à l'étranger, attendant certainement le jour où la normalité reviendra au Cameroun pour songer à rentrer.

Le Cameroun est peut-être le seul pays au monde où les vieux travaillent encore pendant que la jeunesse est en retraite forcée, dit-il, non pas avec beaucoup de joie.

Nos anciens, pour la plupart, « ne tiennent plus debout sans assistance, peinent à faire cinq pas sans trébucher, s’endorment en pleine réunion… et pourtant, c’est entre leurs mains fatiguées que repose le destin de 30 millions de Camerounais », regrette-t-il.

Comment peut-on, en toute conscience, demander à un vieillard de 92 ans (Paul Biya, ndlr) de briguer encore 7 ans de pouvoir ? Où est notre bon sens ? Où est notre amour pour ce pays et son avenir ? Des questions pertinentes de la source qui est suivie par des milliers de ses compatriotes sur les réseaux sociaux.

Chaque jour, « des milliers de jeunes Camerounais obtiennent leurs diplômes, pleins de rêves et d’ambitions. Chaque jour, des familles prient pour un avenir meilleur. Mais pendant ce temps, on assiste à un pillage sans fin, une soif insatiable de pouvoir qui menace jusqu’à la dernière goutte d’espoir », souligne-t-il également.

Sa chute interpelle tout autant que son introduction : « Et après ? Que restera-t-il pour ceux qui viennent après vous ? Que restera-t-il de ce pays que nous aimons tant ? Il est temps d’ouvrir les yeux. L’avenir appartient à la jeunesse. Le Cameroun mérite mieux ».