Actualités of Monday, 6 December 2021

Source: www.camerounweb.com

Cameroun :‘les femmes dans les médias sont payées en fonctions de leurs performances sexuelles’

‘Les femmes dans les médias sont payées en fonctions de leurs performances sexuelles’ ‘Les femmes dans les médias sont payées en fonctions de leurs performances sexuelles’

• Kate Djiaha tire sur les patrons de presse

• Les femmes sont victimes d’abus sexuels dans le milieu de la presse au Cameroun

• Des patrons de presse paient les femmes en fonction de leurs performances sexuelles

Kate Djiaha, ancienne journalise à Equinoxe Tv et radio a profité de l’initiative « 16 jours d’activisme contre les violences faites aux femmes » pour faire de graves révélations sur les abus sexuels dont sont victimes les femmes dans l’univers des médias. Au Cameroun, plusieurs patrons de presse sont des prédateurs sexuels selon la consœur qui a une parfaite connaissance du milieux.

« S’il y a quelque chose que l’affaire Martin Camus Mimb a révélé au grand public, c’est bien la malheureuse réalité de la chosification de la femme dans le monde des médias au Cameroun. Une réalité qu’on retrouve évidemment au-delà de nos frontières ! C’est un monde dans lequel la femme est humiliée par des aînés et des patrons qui ne pensent qu’à une seule chose: L’ASSOUVISSEMENT DE LEUR PLAISIR MALSAIN ! », déplore-t-elle. Selon cette dernière, Martin Camus Mimb n’est pas le seul pervers sexuel dans le paysage médiatique camerounais. Il ne serait que la partie visible de l’iceberg.

« Ils sont nombreux à avoir critiqué Martin alors qu’ils s’abreuvent à la même source! Les histoires de stagiaires harcelées, de personnel féminin transformé en objet sexuel, de présentatrices sans talent propulsées sur des plateaux d’envergure quand certaines, bien plus brillantes sont recalées », révèle-t-elle.

Performances sexuelles


Kate Djiaha révèle également que plusieurs femmes de médias sont rémunérées en fonction de leurs performances sexuelles au Cameroun. Elle décrit comment ces dernières sont traitées dans les bureaux de leurs employeurs.

« Les histoires de salaires fixés sur la base des prouesses sexuelles, de responsables de médias dont les bureaux sont transformés bordel, de missions « Hard-sex ». En somme le genre de choses inavouables qu’on s’évertue à faire subir à la femme pour lui donner le droit de passer à la télévision, la radio, d’avoir quelques lignes dans un journal, un magazine ou un site web, au détriment de sa dignité ! Le comble c’est quand ils se retrouvent entre eux, en parlent et rigolent à gorge déployée devant un verre de Jack Daniel’s…Il faut que cela cesse ! », a-t-elle conclu.