• La situation des enseignants est une probable coup d’Etat
• C’est ce que dit Valère Bessala
• Il en a parlé sur Vision 4
Vers un coup d’Etat contre le pouvoir de Yaoundé. C’est du moins ce que l’on retient de la sortie de Valere Bessala sur les antennes de la chaîne ABK RADIO ce lundi matin.
Selon l'Administrateur civil révoqué et consultant à VISION 4 la grève des enseignants pourrait se mesurer à un possible coup d’Etat qui se préparerait contre le numéro du Cameroun.
« La grève des enseignants, c'est de la conspiration, un coup d'État qui se prépare, comme la population ne veut pas agir pour les aider à chasser Paul BIYA du pouvoir alors on organise la grève, la vie chère, le délestage etc », indique Valère Bessala.
« Quand vous savez comment l’ENAM est dur. Vous voyez un fils de famille pauvre réussir à entrer à l’ENAM. Il sort administrateur civil. Il est affecté. Mais Paul Biya quelques années après, lui-même signe le décret pour révoquer l’individu, sachez qu’il est très dangereux », ajoute-t-il pour soutenir sa thèse.
Vision 4 : Valère Bessala bientôt devant la justice
Valère Bessala pourrait bientôt être traduit devant la justice camerounaise.
Dans une émission sur Vision 4 ce dimanche, le paneliste d’une émission de débat, Valère Bessala a attaqué le très discret président du GICAM, Célestin Tawamba.
Valere Bessala accuse Celestin Tawamba d’être un « Bayam Sellam International ». Outre cela, Bessala va plus loin, en indiquant que les opérateurs économiques principalement Bamileke de complot contre les institutions de la République en complicité avec Beti dont certains sont en prison. Bessala ne s’arrête pas là et accuse Tawamba d’être militant du RDPC en soulignant que des membres du gouvernement sont actionnaires de PASTA ou encore CADYST INVESTI.
Ces propos fortuits et sans preuve, dit-on, ont attisé la colère de Célestin qui n’a pas manqué de réaction. Celestin Tawamba, le patron du GICAM ne compte donc pas laisser passer de tels propos. Il entend adresser un droit de réponse à VISION 4, et plus loin, déposer une plainte contre Valère Bessala.
Voici la réaction de Celestin Tawamba
Monsieur Célestin KAMANOU TAWAMBA,
Président du Groupe CADYST INVEST qui comprend en son sein, entre autres entités, les sociétés LA PASTA SA et PANZANI SA,
PORTE A LA CONNAISSANCE DU PUBLIC CE QUI SUIT :
Dans le cadre de son émission hebdomadaire dénommée CLUB D'ELITES et diffusée le dimanche 20 février 2022, la chaîne de télévision VISION 4 a offert sa tribune à Monsieur Valère BESSALA pour s'en prendre à moi, pour des raisons que j'ignore.
Cet individu a tenu, à l'encontre de ma personne, des propos qui, au-delà de leur caractère mensonger et grossier, sont particulièrement dégradants et diffamatoires.
En substance, Monsieur Valère BESSALA s'est permis d'affirmer que je ne serais qu'un « bayam selam international -, et avec moi, tous tes opérateurs économiques de nationalité camerounaise.
Il a en outre prétendu que les concours bancaires liés à la création et/ou au développement de LA PASTA SA, ainsi que de deux autres entreprises du groupe CADYST INVEST, n'ont été rendus possibles qu'avec l'appui de l'Etat du Cameroun et de certains membres du Gouvernement qui seraient d'ailleurs actionnaires de ces sociétés.
Poursuivant son entreprise de calomnie, Monsieur Valère BESSALA a induit que ces entreprises n'existeraient qu'en raison de ma prétendue appartenance au parti politique RDPC !
Je tiens par les présentes, à exprimer publiquement mon indignation face à de telles imputations dégradantes et diffamatoires, qui jettent le discrédit non seulement sur ma personne, mais aussi sur les entreprises que je dirige, et surtout sur le patronat camerounais dont je préside aux destinées à travers le GICAM.
Pareilles imputations dégradantes et diffamatoires par voie d'organe de communication audiovisuelle ne sauraient rester sans réaction légale.
Aussi j'annonce que dans les tout prochains jours, non seulement je mettrai personnellement en oeuvre la procédure de DROIT DE REPONSE que me reconnaît la Loi en pareille occurrence, mais en outre, je n'exclue pas d'engager la procédure pénale également prévue par la Loi contre tous les auteurs et complices de tels agissements.
Célestin TAWAMBA