Plusieurs personnalités "intérimaires" devraient présenter, dès ce mois de janvier, les vœux du personnel de leur ministère au ministre de tutelle. Plusieurs départements ne disposant pas de secrétaire général - leur cheville ouvrière -, le scénario se pose pour de nombreux ministères depuis plusieurs mois à Yaoundé.
Depuis sa nomination, en janvier 2017, à la tête de la Cotonnière industrielle du Cameroun (Cicam), Edouard Ebah Abada n'a pas été remplacé au ministère des mines, de l’industrie et du développement technologique.
Même cas de figure au portefeuille de la communication où le secrétaire général Emmanuel Ndjere, a été nommé, en juin 2017, comme président du Tribunal criminel spécial (TCS).
L’inspecteur général Félix Zogo occupe son bureau, mais n'a pas été officialisé par décret présidentiel.
L'ancien secrétaire général du ministère des travaux publics, Philémon Zo’o Zame, n'a toujours pas trouvé de successeur depuis sa nomination comme DG de l'Agence de régulation des télécommunications (ART).
A l’agriculture, le ministre Henri Eyebe Ayissi, qui était en conflit avec le secrétaire général Jean Eko’o Akouafane, a attendu que ce dernier atteigne l’âge de la retraite, en janvier 2017, pour le pousser vers la sortie sans le remplacer.