Tamjong Divine du village de Ntumbaw, subdivision de Ndu dans la région du Nord-Ouest, est activement recherchée par la police de Bamenda pour avoir incendié une mère de deux enfants.

Le vendredi 30 août 2024, Ngorang Anifatu était assise dans sa cuisine de fortune à Mile 6, Nkwen, Bamenda, en train de faire frire quelque chose pour ses deux filles.

L'accusé, qui l'aurait constamment harcelée au sujet d'un terrain sur lequel les deux parties souhaitaient travailler, est arrivé avec du fule dans un seau et l'a versé sur Ngorang Anifatu. La victime, qui cuisinait sur un feu de trois pierres, a été brûlée au premier degré.

« Ce vendredi-là, vers 12h30, elle faisait frire des bananes plantains pour les donner à manger à ses filles. Alors qu'elle était assise à côté du feu, le type est arrivé avec une patrouille dans un seau de bain et l'a arrosée pour que la patrouille se lie au feu et la brûle, et c'est exactement ce qui s'est passé puisque tout son corps était en flammes. Il l'a quittée immédiatement alors qu'elle et ses deux filles criaient », a déclaré à CNA une personne au courant de l'incident et qui a demandé à ne pas être nommée.

La même source a révélé que Tamjong Divine, qui se battait pour ce morceau de terre, n'a jamais fréquenté cette femme et n'a jamais été mariée avec elle, contrairement à ce qui a été raconté sur les médias sociaux. Il a accusé la victime d'avoir signalé le litige foncier aux combattants d'Ambazonia, avant de passer à l'acte.

Tamjong Divine, accusée d'être en fuite.
« L'homme en question n'est pas son mari comme certains le prétendent. Ils étaient juste voisins, la défunte vivait dans un logement qui lui avait été donné gratuitement parce qu'elle avait vraiment des difficultés financières. Il semble qu'ils se soient disputés en partie à cause d'un terrain que le propriétaire de la maison où vivait Anifatu lui avait donné à cultiver. Il semble que l'homme ait voulu cultiver le même terrain. Anifatu était venue au village il y a environ un mois parce qu'elle avait perdu une tante. Elle est arrivée il y a une semaine environ.

Lorsque le feu s'est emparé du corps, deux femmes qui entraient dans l'enceinte ont entendu les cris d'Anifatu et de ses filles. « Pendant qu'elles étaient là, le type est revenu et a menacé de la tuer en disant qu'elle l'avait dénoncé aux « garçons » à deux reprises. Les deux femmes ont dû le supplier, à genoux, d'épargner sa vie avant qu'il ne parte.

Les femmes ont alerté des voisins qui sont venus et se sont rendus à la base militaire (unité de génie militaire) située à environ 700 mètres de la zone de la scène, qui est venue et l'a emmenée à l'hôpital régional de Bamenda. L'une des femmes qui s'était rendue à la maison les a suivies à l'hôpital.

« Les médecins ont commencé à s'occuper d'elle, mais ils ont reconnu qu'elle avait vraiment besoin de prières.

Elle est décédée lundi matin vers 4 heures.