• Ils sont dix au total à être subir cette sanction

• D’autres ont été sommés de changer de dénominations

• Le gouvernement donne les raisons



L’Etat camerounais est décidé à mettre de l’ordre dans le monde l’éducation où règne une anarchie sans commune mesure. A chaque coin de rue pullule des instituts privés de formations, dont l’existence légale est sujette à discussion. L’Etat vient de prendre une décision radicale à leur encontre.
L’issue des travaux de la 27è session de la Commission nationale de l’Enseignement supérieur privé (IPES) tenus le 17 novembre 2021 à Yaoundé, dix instituts ont été blâmés puis fermés pour diverses raisons.

Les instituts sanctionnés sont situés sur toute l’étendue du territoire. A Yaoundé, quatre instituts ont été blâmés et fermés contre trois établissements du chef-lieu de la région de l’Ouest, Bafoussam. Un et deux instituts sont concernés respectivement dans les villes de Bamenda et Limbe en régions anglophones. Les domaines de la science, du commerce, de l’agriculture, de la technologie, des arts et métiers, du pétrole, de l’information et de la communication sont entre autres les filières concernées. D’autres sont sanctionnés pour certains, pour des motifs d’arrêt de la publicité mensongère, de cessation de signature des diplômes et pour d’autres, fermeture des cycles de licence, de master et de doctorat non autorisés.

Plusieurs établissements sont également invités à corriger leur dénomination.
Rappelons que plusieurs qu’au cours de cette séance plusieurs dossiers ont été examinés notamment sur la création, l’ouverture, les agréments et d’homologation des Instituts Privés d’Enseignement Supérieur.

D’importantes résolutions ont été prises à savoir : « L’organisation d’un forum annuel des IPES, afin de favoriser une concertation Minesup, Instituts privés d’enseignement supérieur et partenaires au développement ; la publication d’une base de données exhaustive des IPES ;la classification des IPES selon des critères de qualité et de performance bien établis et la publication, au début de chaque année académique, pour une meilleure information de l’opinion publique, d’une liste des IPES non fonctionnels »