Actualités of Saturday, 5 March 2022

Source: www.camerounweb.com

Cameroun : plusieurs cadres du MRC de retour à la prison de New Bell, voici les raisons

Maurice Kamto était lui même incercéré avant d'être relâché Maurice Kamto était lui même incercéré avant d'être relâché

• Ils ont été à la prison pour une bonne cause

• Ils ont pris part à la cérémonie de remise des certificats de formation professionnelle à plusieurs détenus

• Plusieurs détenus du MRC étaient dans le lot des récipiendaires

Le Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC), principal parti politique de l’opposition au Cameroun, fondé le 22 juin 2012, par changement de dénomination de Mouvement populaire républicain de Maurice Kamto refait parlé de lui. En effet, plusieurs cadres du parti ont effectué une visite à la prison civile de New Bell à Douala pour une raison particulière.

Selon les informations, une forte délégation du parti conduite par le secrétaire national Me Roland Dieuwou, et comprenant le secrétaire national délégué Me Sikati Désiré, le Secrétaire régional Dr Ngono et le secrétaire régional délégué Christian Massoma, a pris part à la cérémonie de remise des certificats de formation professionnelle à plusieurs détenus de la prison de New Bell à Douala dont plusieurs militants du MRC. Ceux-ci ont été formés en bureautique et NTIC par le Centre de Formation professionnelle.

Soulignons que plusieurs militants du MRC croupissent dans les prisons camerounaises pour diverses raisons. En décembre dernier, 47 d’eux ont écopé de peines allant de un à sept ans de prison ferme. Ils avaient été arrêtés en 2020 alors que leur parti, le Mouvement pour la renaissance du Cameroun, organisait des manifestations contre le président Paul Biya.

Tous les accusés avaient été arrêtés suite à la manifestation du 22 septembre 2020 organisée par le MRC et plusieurs autres partis d’opposition contre le gouvernement du président Paul Biya, au pouvoir depuis près de 40 ans. La police avait très violemment dispersé des centaines de manifestants, notamment à Douala, la capitale économique. Plus de 500 personnes avaient été interpellées dans plusieurs villes du pays.