• Les séparatistes visent de plus en plus l’éducation

• Plusieurs actions ont été menées déjà contre les élèves

• L’alerte a été donné par Nzui Manto

C’est l’information de dernière minute qui vient de nous parvenir à la rédaction de Camerounweb. Selon le lanceur d’alerte très bien renseigné notamment sur la crise anglophone qui sévit depuis plusieurs années, Nzui Manto, plusieurs élèves et enseignants viennent d’être kidnappés dans la région du Nord-ouest.

Même si l’on n’a pas encore les détails sur le lieu exacte ou encore le nombre de personne kidnappés, nous pourrions nous aventurer pour souligner que cet acte ne peut qu’être que l’œuvre des factions séparatistes.

En effet, depuis plusieurs mois, les sécessionnistes ou encore les Ambaboys se signalent par les vagues d’actions qui ciblent notamment les écoles. Plusieurs attentats aux engins explosifs ont déjà eu lieu faisant des blessés. Aussi récemment, certains Ambaboys, considérés comme des terroristes par Yaoundé, ont contraint plusieurs élèves, filles notamment, à se débarrasser de leur tenue scolaire pour se mettre nue.


Le Kidnaping



La dernière action de Kidnaping qui a eu lieu concerne des employés du CDC. Huit employés de la Cameroon Developent Corporation (CDC) ont été enlevés jeudi dernier par des individus armés, alors qu’ils se rendaient dans les plantations de cette société pour y travailler. D’après des informations, ces personnels de plantations, parmi lesquels un conducteur de tracteur, ont été conduits vers une destination jusqu’ici inconnue des responsables de cette société à capitaux publics. Les ravisseurs auraient emporté également l’engin lourd, à en croire un employé contacté par des confrères de radio Equinoxe, une chaîne de radio émettant de Douala. « Ce sont des ouvriers et un chauffeur de tracteur. Ils partaient au travail. Ces gars-là (les ravisseurs) les ont pris en brousse et ils ont volé le tracteur. C’était sur la route Tiko-Douala. Il y a des militaires partout. On ne sait pas comment ces gens-là (les ravisseurs) font, parce qu’il y a des militaires partout. On ne sait pas par où ils sont passés, au point de réussir à prendre les ouvriers »