Actualités of Tuesday, 20 August 2024

Source: www.camerounweb.com

Cameroun : pour avoir manqué de respect à fou il se retrouve à l'hôpital

Il s’agit d’un malade mental régulièrement assis à cet endroit. Il s’agit d’un malade mental régulièrement assis à cet endroit.

C’est un fait divers qui devrait faire sourire s’il n’avait pas eu des blessés graves. Un fou s’est vengé sur deux hauts gradés de l’armée camerounais. Il accuse ses victimes de lui avoir manqué de respect. Boris Bertolt raconte les faits.

Deux officiers supérieurs ont été agressés hier à la montée du Parcours Vita aux environs de 11-12 heures. Il s’agit des colonels : JEAN JACQUES FOUDA, ancien Directeur des Matériels au Ministère de la Défense (DIRMACIA) et le Colonel de gendarmerie TCHINDA EMMANUEL , attaché militaire du Cameroun en Russie. Les deux effectuaient leur sport comme à l’accoutumée.

L’agresseur se nomme : NOAH ENAMA SYLVESTRE. Agé de 28 ans. Il s’agit d’un malade mental régulièrement assis à cet endroit.

Les premiers rapports de la police indiquent que NOAH ENAMA SYLVESTRE leur a demandé de l'argent et les deux colonels lui auraient dit '' d'aller travailler au lieu de restes là pour quémander ''

Des propos que le malade mental a mal pris et est allé chercher un gourdin. A la descente des deux officiers supérieurs le Colonel Fouda sera surpris par des coups de gourdin sur la tête et va tomber évanoui. Le Colonel Tsinda qui voulait le secourir en bloquant le gourdin est touché au niveau de la bouche et du genou
Sieur Noah Enama Sylvestre Ivan après son forfait va prendre fuite et tromper la vigilance des vigiles et employés de l'hôtel Mont FEBE où il va se réfugier au plafond d'une des chambres. Il y sera extrait par les éléments de police en place au Mont FEBE et ramené au parcours Vita où il a été mis à la disposition de la brigade de Mbankolo où une enquête est ouverte.

Le Colonel Fouda sera d'abord admis aux urgences Centre des Urgences et à l'hôpital militaire par la suite . NOAH ENAMA SYLVESTRE est mis à la disposition du Centre Jamot dans le cadre d'une réquisition où le rapport d'expertise confirme son état de dément partiel avec une orientation agressive.
A la brigade l'agresseur dans son audition déclare que les deux officiers supérieurs de l’armée voulaient arracher son petit argent qu'il avait dans sa poche..