• Le gang était lourdement armé
• Ils opéraient dans l’Ouest
• Ils seront présentés au procureur de la République
Tous les éléments des forces de l'ordre n'ont pas compris que leur mission est de protéger les personnes et les biens. La division de la police judiciaire de l'Ouest a été surprise de voir un élément des forces de l'ordre parmi un dangereux gang mis hors d'états de nuire.
Ces jeunes âgés entre 23 et 29 ans étaient en possession des armes de guerre et constituaient une véritable menace pour les paisibles populations de la région de l'Ouest. Présentée à la presse, les présumés malfrats seront mis à la disposition de la justice pour répondre de leurs actes. Ce n’est pas la première fois que des éléments des forces de l’ordre du Cameroun se retrouvent dans des affaires de braquage.
Arrêtés au Togo
La police togolaise a mis la main sur cinq présumés malfrats tous de nationalité camerounaise qui ont tenté de braquer un homme d’affaires à Lomé capitale du Togo.
Didier Ntanga Mogo Alias Tony, chef du groupe, Ndjo Serge Alias Tokyo (31 ans, sergent de l'armée camerounaise), Omario Abousadjil (32 ans sergent de l'armée camerounaise), Amadjoba Boubakar dit Ibrahim (32 ans) et Kameni Kevin 23 ans, ont été interpellés le 20 mai par les autorités policières togolaises.
Le 25 avril 2020, ces malfrats armés de deux pistolets automatiques et à bord d'une voiture, ont pris en filature un homme d'affaires togolais qui était au volant de sa voiture. Ils ont suivi ce dernier jusque dans l'enceinte de centre St Jean de la Salle à Cacaveli où ils ont pointé l'arme sur lui et lui ont intimé l'ordre ferme de descendre de sa voiture.
Lors des investigations, la police judiciaire togolaise a saisi au domicile des présumés malfrats, des pistolets automatiques. Selon les faits relatés par la police, le cerveau de la bande, Didier Ntanga Mogo Alias Tony s'est fait passer pour un homme d'affaires chez qui un commandant de l'armée camerounaise a commandé une voiture de marque Mercedes. Pour sa sécurité, il a corrompu des militaires qui lui ont loué un pistolet de l'armée camerounaise contre la somme de 700 000 f cfa. Deux semaines plus tard, l’armée camerounaise a commencé par démanteler le réseau suite à un contrôle au magasin d’armes.
Les complices du sieur Tony qui ont facilité la sortie du pistolet ont pris la fuite et rejoignent le cerveau de la bande au Bénin. Au lieu d’acheter le véhicule et retourner au Cameroun comme convenu, ils décident de venir à Lomé opérer des braquages. Les voitures de grosses cylindrées ainsi que les Mercedes sont les plus visés par les présumés braqueurs.