Le président de la Fédération camerounaise de football (Fecafoot) Samuel Eto'o Fils n'a pas que des amis. Il y a aussi des "adversaires" qui sont prêts à lui mettre les bâtons dans les roues.
La récente non maîtrise de soi n'arrange rien pour Samuel Eto'o Fils. Le journaliste web Michel Biem Tong a pris sa plume et expliqué qu'il y a plusieurs types d'adversaires qui ne veulent rien entendre de l'ancien attaquant de l'Inter Milan.
Voici les 04 types d’adversaires de Samuel Eto'o Fils
On ne le dira jamais assez. Les ressorts de la campagne mensongère, de dénigrement et de haine contre le président de la Fédération camerounaise de football Samuel Eto'o Fils sont à la fois politiques et économiques.
Rien à voir avec sa gestion ou toute exigence de bonne gouvernance à la Fecafoot. Depuis son élection à la tête de la Fédération, Eto'o a contre lui 04 catégories d’adversaires :
1- Les anciens dirigeants de la Fecafoot qui non seulement n’ont plus la possibilité de jouir des revenus que génèrent ce sport collectif comme par le passé mais aussi craignent que l’audit commandé par le nouvel exécutif de la Fédération lève un coin de voile sur leur gestion mafieuse.
2- Les soutiens de Franck Biya. Dans cette catégorie, on retrouve le lobby politique tant beti-bulu que du Grand Nord. Rappelons que Samuel Eto'o Fils s’est rendu à Garoua le 1er décembre 2021 pour battre campagne en vue de l’élection à la tête de la Fecafoot.
Elu président de la fédé le 11 décembre 2021, Samuel Eto'o Fils est allé quelques jours plus tard à Sangmélima, fief du dictateur camerounais Paul Biya.
Ce qui n’a pas été du goût des soutiens de Biya qui ont commencé à soupçonner l’ancien capitaine des Lions indomptables d’ambitions présidentielles.
3- Certains partis d’opposition. Les militants de ces derniers ont de très bonnes raisons d’en vouloir à Samuel Eto'o Fils, sa popularité étant une sérieuse menace pour celle de leurs leaders.
Voilà pourquoi des militants de partis d’opposition n’ont pas hésité à s’associer à leurs pires adversaires politiques s’il le faut pour détruire Samuel Eto'o Fils, le faire passer pour quelqu’un d’incapable de diriger une fédération sportive et par conséquent, un pays.
4- Des affairistes français. A travers l’affaire Fecafoot – Le Coq Sportif, Samuel Eto'o Fils a prouvé qu’il ne nourrissait aucun complexe d’infériorité vis-à-vis des entreprises françaises mafieuses qui opèrent au Cameroun.
C’est le cas de l’équipementier Le Coq Sportif dont la Fecafoot a été obligée de se débarrasser pour non-respect des engagements financiers.
Malgré une décision de justice française controversée en faveur de l’équipementier, malgré la mise à contribution, par son représentant au Cameroun Yannick Noah, du ministère des Sports, du Premier ministère et de la présidence de la République pour faire plier le genou à Samuel Eto'o Fils, ce dernier est resté droit dans ses bottes et a opté pour la firme thaïlandaise One All Sports.
En acceptant de venir se mettre au service de son pays, Eto'o savait-il qu’il entrait de plein pied dans un panier à crabes ? Seul l’avenir nous le dira.